L’Algérie de Bouteflika



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Aujourd’hui Moul firma ravi, par l’emprisonnement des hommes fabriqués par ‘’Boutef’’ pour vendre l’Algérie et fuir avec des milliards du pétrole pour se jeter dans les bras de leur maman, madame la France, il livre à ses lecteurs son histoire avec Moul Stah :       
 Qu'a fait l’Algérie pour en arriver là ? Tant de gâchis et de souffrances, tant de patrimoines antiques détruits par des anciens walis – bulldozers, tant de logements de colère distribués aux étrangers et aux plus offrants, tant de terrains distribués en catimini par SMS, tant de projets enterrés sous l’applaudissement des élus, chasseurs de prime, tant de bêtises et tant de maladresses rien que pour plaire aux caprices de ceux qui payent plus !
Cette saleté qui crève les yeux, ces dos-d’âne qui crèvent les pneus, ces palmiers qui implorent le désert et ces Nids de poule qui dépravent les rues, rien que pour lire le sourire sur les lèvres de ceux qui sont nommés par décret !
Ces centres hospitaliers, mort-nés, construits à l’image d’un pénitencier qui attendent toujours  leur gracieux libérateur, cette culture qui a bouffé des milliards pour enfanter Rifka et les autres, ce parti du FLN qui a libéré l’Algérie du colonialisme et a colonisé nos APC par des maires corrompus et ces députés et sénateurs à main levée  qui ont mandaté les lois du FASSAD, rien que pour plaire à Moul Stah !       
Pourquoi tant de haine et de mépris envers ce pays qui les a logés, nourris et blanchis ?
Cette main qui a donné la mort à tout ce qui est beau dans ce pays et cette corruption qui a empiré l’oligarchie, transformé les ignares en hommes d’affaires, boosté les nullards aux ministères et fait  des walis, une ombrelle pour leurs desseins, rien que pour dire que tôt ou tard cette mort rattrapera Bouteflika , qui son dernier et seul miracle qu’a eu ce vieillard  est qu’il  soit retrouvé avec des pneus neufs sur son fauteuil roulant, loin de son palais privé de sa main gauche, Saïd , souhaitant une mort avec des obsèques dignes d’un président à l’image de Sebssi , mais avec le Hirak il va encore rêver !
Plus jamais je ne regarderai son cadre, ni prononcerai son nom, ni prierai dans sa mosquée d’un milliard de dollars, et je me sentirai dans ma peau que quand j’entendrai la sirène de son ambulancier !
Ma réflexion n’est qu'une goutte d'eau parmi l'océan de son mal, car il était plus qu’une tempête, un tsunami, qui avait bouleversé, l’avenir de tout un peuple. Aucune erreur ne reste impunie, si par la chance il échappe à la justice, il ne pourra jamais esquiver la justice divine. Il a le mal, de mourir, mais plus de survivre car il est resté seul avec sa solitude défilant le film de son passé, avec sa haine, sa vengeance, mutilé sur son fauteuil, est-ce le prix à payer pour ses fautes, et quel prix..!
Voilà ! J’ai fini mon histoire avec le démon, c’est dans ces pages blanches que j’ai déposé mes mots pour que je puisse fuir mes maux ! Et demain c’est une autre histoire !

 


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