Ouadkhil, une belle plage inconnue



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La plage Ouadkhil est un lieu féerique que les visiteurs de la ville littorale de Tigzirt n’ont pas encore découverte. Et pour cause, elle se trouve dans un endroit un peu discret, caché à la vue et pas facile d’accès, loin des habitations. Aussi, ses eaux sont très propres et limpides mais ses fonds regorgent d’oursins. Elle n’est fréquentée que par les habitants des villages de la région, notamment ceux d’Iguer Nsar, Tiguer Thala, Idjaad et Thala Nachviha.

Pour rappel, Ouadkhil se retrouve entre deux lieux saints, Sidi Khaled et Sidi Hassoune. Et pour agrémenter ce paysage très attrayant, on retrouve juste à côté les vestiges d’un avion de petite taille qui était tombé dans les années 1950. Sa carcasse se trouve au lieu-dit «Swayakh». En fait, cette belle plage n’est pas encore accessible aux visiteurs pour plusieurs raisons. D’abord, elle ne fait pas encore partie des plages recensées par les services concernés et ne figure même pas sur la liste des plages non surveillées.

Son aménagement n’est pas programmé à l’instar des quatre autres plages qui seront de service au cours de la prochaine saison estivale. L’autre raison qui fait que cette plage reste à l’écart est le fait qu’elle soit située loin des grandes plages de la ville de Tigzirt. Sans transport la desservant, elle ne peut être fréquentée par les visiteurs. Et pourtant, elle peut faire le bonheur des jeunes de ces localités. Aménagée, celle-ci peut s’avérer un lieu familial par excellence. Aussi, l’arrivée massive des estivants peut être exploitée pour créer des emplois durant l’été.

Cela ne sera que bénéfique pour la région et la commune. Mais jusqu’à présent, la plage Ouadkhil n’est fréquentée que par les habitants des villages avoisinants. En fait, elle n’est pas la seule à être dans cette situation. Beaucoup de sites touristiques situés dans les villages de la commune de Tigzirt et Iflissen ne sont pas encore une destination pour les estivants. Et pour cause. L’absence de politique de gestion de la saison touristique fait que celle-ci se fasse au hasard et sans aucune préparation préalable. A noter également que des vestiges romains et phéniciens se trouvent à Taksebt mais qu’aucun visiteur n’y vient en été. D’autre part, plusieurs acteurs devant participer à l’émergence d’une dynamique activité touristique restent absents à l’instar des secteurs du transport, de l’agriculture, de l’artisanat et de la culture.

Akli N.


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