Suite à la violation des quotas

appel pour une application stricte des engagements à réduire la production



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« On a constaté qu’en mois d’aout il y avait 500 mille barils/jour de plus injecté sur le marché », a indiqué samedi le ministre de l’énergie sur les ondes de la chaine 3, expliquant ainsi que ce surplus de la quantité hors quotas de pétrole écoulée est en nette violation de l'accord de réduction de la production ce qui a induit la baisse du prix du pétrole en quête de stabilité depuis l’entente de coopération paraphée par les producteurs de l’or noir reconduite en décembre 2018 pour fin 2019. Le  ministre de l'Energie, Mohamed Arkab a pris part jeudi à Abu Dhabi à la 16ème réunion du Comité ministériel conjoint (JMMC) - regroupant des pays Opep et non Opep. M. Arkab a insisté sur « la nécessité d'une application stricte des engagements des pays de l'Opep et Non Opep à réduire leur production pétrolière conformément à l'accord de coopération en vigueur jusqu'à fin 2019, a indiqué jeudi le ministère de l'Energie dans un communiqué.  "Les discussions entre les ministres ont porté sur l'application stricte de l'accord Opep-non Opep, de réduire leur production de 1, 2 millions de barils jour, afin d'atteindre l'objectif de stabiliser le marché pétrolier", a précisé le ministre à l'issue de la 16ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep-non Opep (JMMC), tenue à Abu Dhabi(Emirats-Arabes Unis).  Il a également affirmé que "l'Algérie s'engage à participer, pleinement, à toute approche dont l’objectif est de stabiliser le marché et assurer son équilibre".  "Cette réunion a été très importante. Elle a permis aux ministres de relever le niveau d'engagement appréciable des membres excepté le Nigeria, le Kazakhstan et l'Irak", a ajouté M.Arkab. Lors de la réunion de JMMC , les  pays membres se sont mis d'accord pour continuer leurs efforts  pour atteindre l'équilibre du marché et sa stabilisation pour l'intérêt des producteurs et consommateurs, ajoute le communiqué.  "Les ministres ont convenu d'inciter les pays ayant dépassé leur niveau de production à se conformer  à l'accord  durant le mois d'octobre", note le ministère de l'Energie.  En décembre 2018, l'Opep avait convenu avec dix pays producteurs non-Opep, d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l'Opep et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep.  Cet accord a été reconduit pour une durée supplémentaire de 9 mois allant du 1er juillet 2019 jusqu'a 31 mars 2020.   Dans le communiqué final rendu public suite à la réunion du JMMC, ce Comité a insisté sur la  nécessité d'un engagement continu en faveur de la "Déclaration de coopération" en soutien de la stabilité du marché pétrolier sur une base durable. S'agissant de l'engagement des pays participants à l'accord de réduction de la production, la  conformité avec les ajustements de production volontaires a été de 136% au mois d’août.  Toutefois, le JMMC a insisté  sur les principes fondamentaux sur lesquels repose la déclaration de conformité, à savoir l'équité, la justice et la transparence. Il a dans ce cadre exhorté tous les pays participants à redoubler d'efforts pour se conformer pleinement et en temps voulu à leurs ajustements volontaires de production. "Tous les pays participants présents, en particulier ceux qui ne se sont pas encore entièrement conformés à leurs ajustements, ont été sans équivoque en fournissant des assurances inébranlables de leur détermination à se conformer au moins à 100% pour le reste de l'année", note le JMMC.  Les pays qui se sont trop conformés ont également réitéré leur contribution volontaire. "En conséquence, la conformité globale sera amenée à des niveaux record", selon le JMMC. Ce Comité a d'autre part observé la baisse récente des niveaux des stocks commerciaux dans les pays de l'OCDE, en particulier aux Etats-Unis, même s'ils restent au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.  Il a également été noté que tous les principaux points de repère sont "maintenant rétrogradés". Le JMMC  a par ailleurs analysé les incertitudes critiques auxquelles l'économie mondiale était confrontée en 2019 et 2020, y compris les tensions liées au commerce, les politiques monétaires et d'autres facteurs macroéconomiques. Dans ce contexte, il a exhorté les autorités à rester vigilantes dans la surveillance de la situation des marchés pétroliers avant les réunions ministérielles de début décembre. "Malgré ce contexte difficile, le partenariat dans le cadre de la déclaration de coopération continu de servir de symbole de la fiabilité et de la cohérence du marché mondial du pétrole, rassurant ainsi les producteurs, les consommateurs et l’économie mondiale", note le JMMC. A la lumière de ces incertitudes macroéconomiques, le JMMC a convenu que "le renforcement de la coopération et du dialogue était plus important que jamais".  Pour cette raison, il a souligné son attachement à la charte de coopération historique signée lors de la 6e réunion ministérielle de l'OPEP et non-OPEP le 2 juillet dernier à Vienne.  " Cette initiative unique offre une plate-forme pour faciliter le dialogue entre les pays participants, visant à promouvoir la stabilité des marchés pétroliers, la coopération technologique et dans d’autres domaines, au profit des producteurs de pétrole, des consommateurs, des investisseurs et de l’économie mondiale", note le JMMC.  La prochaine réunion du JMMC devrait avoir lieu le 4 décembre prochain à Vienne (Autriche). Ce Comité est composé de l'Algérie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Irak, Koweït, Nigeria ,Venezuela, la Russie et Kazakhstan. NationalEconomieEnergie


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