Des tourments d'une mère célibataire



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Il est de ces femmes et de ces hommes qui, pour des raisons sociales, culturelles et religieuses, subissent le calvaire pour avoir, malgré elles, violé l'une de ces règles sociétales. C'est le cas de cette femme répondant aux initiales de B. K. et âgée de 46 ans. C'est une mère célibataire. Au cours de l'année 1999, elle a donné naissance à une fille en dehors du « mariage ». Pour avoir commis cette « incartade », sa famille l'a rejetée. Pis encore, elle est rejetée partout où l'on connait son cas. Aujourd'hui, B. K. vit dans la rue, elle n'a pas de domicile fixe, et donc sa fille aussi. Et pourtant, il y a trois ans les autorités ont attribué un logement social à B. K. dans la localité de Boukhalfa.

Cependant, les riverains se sont carrément opposés à ce qu'elle entre en possession de ce logement, un F3. Ils ne voulaient pas l'avoir comme membre de leur cité. Devant l'intransigeance de ces riverains, les autorités ont tout bonnement retiré ce logement à B. K., avec la promesse, cependant, de lui attribuer un autre logement sur un autre site ou dans une autre localité. Hélas, aujourd'hui encore, cette promesse n'est pas tenue. Aussi, hiver comme été, qu'il pleuve ou qu'il vente, B. K. passent leurs nuits à la belle étoile. Pendant le cours du violent orage dans la nuit du samedi à dimanche, la malheureuse femme était dehors. Quand nous l'avons rencontrée hier matin, elle était encore sous le choc. En l'interrogeant sur le sort de sa fille, B. K., tout en sanglotant, a répondu : « Elle est sans domicile fixe comme moi. Elle se débrouille comme elle peut ». S., qui a pris le nom de sa mère, et ce conformément à la loi de 1983, est illettrée. Elle n'a jamais eu la chance d'aller à l'école. Certains se posent sans doute la question sur les moyens de subsistance

de B. K. La réponse est simple : elle vit de la charité. Elle a pignon sur rue dans les alentours de la mosquée Cheikh Amar de Tizi Ouzou. Se confiant au Jeune Indépendant, B. K. a exprimé un l'ultime espoir, celui de voir les autorités lui attribuer un logement, ne serait-ce qu'un logement d'astreinte, pour pouvoir se mettre à l'abri. Pour sa part, le député Tayeb Mokadem, alerté par son cas, a saisi le wali pour le prier de lui octroyer un gîte. Reste à savoir si Mahmoud Djemaâ se montrera sensible à la détresse de cette femme.


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