Gouvernement Bedoui

Partira, partira pas !



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Les jours du gouvernement sont-ils réellement comptés comme le prétendent certains observateurs avertis, ou s'agit-il simplement d'un ballon-sonde destiné à mesurer le retour d'écoute de l'opinion nationale sur cette revendication phare du hirak ? Mais également d'une partie de la classe politique notamment l'opposition, du panel de Karim Younes, mais aussi de certains candidats potentiels à la présidentielle, à l'instar d'Ali Benflis.

D'ailleurs le président du MSP, Abderrezak Makri, qui devait rendre sa réponse ces jours-ci au sujet de sa participation à la présidentielle du 12 décembre prochain, a dû reporter cette annonce au 27 du mois en cours. Dans un communiqué de presse diffusé après la réunion de son bureau exécutif, le MSP annonce qu'il prendra une décision concernant l'élection présidentielle, mais précise que le scrutin électoral doit avant tout répondre à certaines conditions. Avant tout, le MSP met en garde contre un « troisième échec » d'un nouveau rendez-vous électoral et revendique « le départ du gouvernement ». A-t-il reçu des assurances que le départ du gouvernement Bedoui est acté ? Le site d'information Alg24, proche de la Chaîne TV Ennahar ; se basant sur une source fiable, a annoncé le départ imminent de Bedoui et de son gouvernement.

Or, et contre toute attente, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hassan Rabehi, dément et indique que cette exigence remettrait en cause ses « réalisations cruciales ». Selon lui, la revendication du départ du gouvernement « constitue une ingratitude par rapport aux réalisations cruciales qu'il a pu accomplir », a-t-il indiqué ce mardi lors d'une conférence de presse : « Nous sommes un gouvernement de décision, pas celui de gestion des affaires courantes », a ajouté le ministre, balayant d'un revers de main toutes les spéculations sur cette question posée depuis plusieurs jours, voire des semaines. Le ministre de la Communication justifie le maintien du gouvernement Bedoui à travers les réalisations « qu'aucun autre n'a fait avant lui depuis des années », a-t-il ajouté. Karim Younès, le coordinateur du panel, a annoncé, à l'issue de sa dernière rencontre avec le chef de l'Etat Abdelkader Bensalah, que ce dernier « n'était pas contre le départ du Premier ministre » en gage de bonne foi et de transparence de la part du pouvoir. Les projecteurs sont désormais braqués sur le départ d'un autre « B », à savoir Noureddine Bedoui, actuel Premier ministre.

Ce dernier devrait déposer sa démission dans les prochaines heures, d'autant que son départ est l'une des revendications pressantes du peuple, en guise de garantie d'une élection présidentielle libre et transparente. L'option de cette nouvelle feuille de route, qui vise à nouer le dialogue en vue de réunir les conditions nécessaires à la relance du processus électoral pour élire un président de la République et permettre ainsi au pays de sortir de la crise, a été évoquée par le chef de l'Etat par intérim. Si le pouvoir actuel fut contraint d'annuler par deux fois l'élection présidentielle sous la pression du hirak, cette fois-ci, la seule annonce qui pourrait à tout le moins apaiser les tensions, est le départ de Bedoui et son équipe et la nomination d'un gouvernement de « compétences nationales », qui peut constituer un gage de bonne volonté du pouvoir dans la recherche d'une solution définitive à la crise.


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