Droit de de réponse. L’avocat de la société Swisshealth AG nous écrit



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Je vous écris en qualité d’avocat belge de la société Swisshealth AG.

Ma cliente a été citée dans un article écrit par vous, dans le média « Algérie part : les dessous de l’actualité », paru le 8 septembre 2019 sur votre site internet.

C’est avec grand étonnement que nous découvrons le contenu de cet article dans lequel il est mentionné notamment que ma cliente participerait à des transferts illicites de devises. Ce qui est une accusation grave et fausse.

Il me semble que vous avez été mal informé par des personnes dont l’unique but est de forcer des négociations avec ma cliente concernant un litige en cours en Belgique et ainsi de lui soutirer des fonds. Il est donc clair que vous avez été manipulé.

En effet, l’information selon laquelle une procédure judiciaire aurait été lancée par « le collectif Algériens sans Frontières » qui aurait abouti en Belgique au gel de 680 000 euros est totalement fausse.  Je n’ai aucune connaissance de cette procédure devant les tribunaux belges. Il n’y a aucune trace de cette procédure en Belgique.

Nous nous demandons si l’avocat Lachemi Belhocine, qui est cité dans votre article, est au courant de sa parution. Le cas échéant, il lui appartient de démentir cette information.

 

La situation est en réalité la suivante :

Ma cliente a mené des poursuites judiciaires à l’encontre d’une société belge – la SPRL AYAT – appartenant à un certain Monsieur Hamada AYAT afin d’obtenir le paiement d’une dette certaine due par cette société AYAT à ma cliente.

Pour le recouvrement de sa créance, ma cliente a obtenu une saisie conservatoire – confirmée par un jugement du tribunal de première instance francophone de Bruxelles du 1 juillet 2019 -. Une somme de EUR 650.000 a été déposée par la SPRL AYAT sur un compte joint bloqué et ce dans l’attente d’une décision judiciaire au fond.

La SPRL AYAT a été assignée le 27 septembre 2018 devant le Tribunal de l’Entreprise à Bruxelles en vue d’être condamnée à payer la totalité de la somme due à ma cliente. Cette procédure est actuellement pendante devant le Tribunal de l’Entreprise à Bruxelles.

Monsieur Hamada AYAT tente vraisemblablement de soustraire sa société à ses obligations financières élémentaires, et, aux décisions de justice en diffusant de fausses informations à propos de ma cliente en vue de lui soutirer de l’argent.

Il serait souhaitable avant toute publication de telles affirmations que vous vérifiiez des informations communiquées de manière unilatérale, qui sont inexactes et portent des accusation fausses et graves.

Ceci constitue le droit de réponse de ma cliente et vous prie, en vertu de ce droit, de publier l’intégralité du présent courrier sur votre site.

Veuillez croire, cher Monsieur, en l’assurance de mes sentiments distingués.

 

 

Cedric Guyot


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