Benflis ne sera pas candidat ?



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Bien que son parti Talai Houriet ait retiré les formulaires de candidature, il n’est pas sûr que l’ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, officialise sa candidature à la prochaine présidentielle. Selon une source bien introduite dans le parti, Benflis qui ne veut pas rééditer ses échecs de 2004 et 2014 aurait des soupçons sur la capacité de l’autorité de Chorfi d’organiser une présidentielle sans le concours direct de l’administration  et des walis. Un autre souci pour Benflis : il craint l’entrée surprise en course d’un candidat  qui aurait les faveurs de l’establishment. Benflis aurait confié, ajoute la source, à l’un de ses proches que son heure est arrivée et qu’il ne laissera pas passer cette occasion. Il est à rappeler que Benflis s’est déjà retiré de la course lors de la présidentielle annulée du 18 avril dernier. Il a expliqué ce retrait par : «Ma place n'est plus dans une compétition électorale dont notre peuple (...) dénonce avec vigueur le caractère biaisé et faussé. Le peuple a pris la parole et je l'ai entendu".  "L'élection présidentielle, dans les circonstances actuelles, n'a ni sens ni raison d'être, le peuple algérien s'est réapproprié la maitrise de son destin" et "n'a pas dit son dernier mot", avait-il ajouté. Ancien Premier ministre d'Abdelaziz Bouteflika entre 2000 et 2003 et ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), ancien parti unique et formation du chef de l'État, Ali Benflis a rompu avec ce dernier dont il était l'homme de confiance, en refusant de soutenir son deuxième mandat. Ali Benflis avait obtenu 6,4 % des voix en 2004 et 12,3 % en 2014, à chaque fois en 2e position derrière le président sortant, réélu au 1er tour sans discontinuer depuis 2004 avec plus de 80% des voix.


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