Ordures ménagères à Ghardaïa

l'incivisme a-t-il de beaux jours devant lui ?



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L'intersection entre le pont El-Hamria, jusqu'à l'entrée de la vieille palmeraie en passant par le Grand quartier Belghanem, théâtre, comme d'autres grandes artères de la ville, de scènes est fort désagréables.

Dans Ghardaïa, l'indifférence des autorités communales et l'incivisme et l'inconscience de certains concitoyens et la grève qu'observent les éboueurs ces derniers jours sont la cause principale dans la saleté des rues, ruelles et des espaces publics. À cause de cette attitude irresponsable, la capitale du M'Zab prend chaque jour un aspect de plus en plus hideux, incompatible avec le nom prestigieux qu'elle porte d'une « ville touristique par excellence ».
En effet, de nos jours, « Ghardaïa » n'a de ville touristique que le nom. Trottoirs noircis par la pollution, rues délabrées et détritus jonchant les sols et chaussées, même devant certains édifices de l'Etat (voir photo) où des quantités de mouches et des moustiques y trouvent refuge, « pour ne citer que l'intérieur de ce petit bureau postal de Belghanam, constamment envahi ».Tout contribue à rendre l'environnement de la ville sinistre et désolant.
Chaque jour que Dieu fait, rues et artères de la ville se transforment en théâtre pour actes inciviques, surtout lorsque les services de nettoiement sont absents, des individus se débarrassent de gros sacs d'ordures ménagères en les entassant sur les trottoirs, tout autour de la benne ou Bacs à ordure mise en place à cet effet, au lieu de les mettre dedans parce qu'ils sont remplis et débordants. Le résultat de ces actes « barbares » ne peut être que désastreux. Outre le spectacle fort désagréable qu'offrent ces scènes d'un autre âge, les odeurs pestilentielles et les mouches, les moustiques et les cafards qu'elles attirent sont autant de désagréments subis par les riverains. De quoi donner souvent envie aux éboueurs de rendre leurs tabliers…
Si des pluies intermittentes ont frappé Ghardaïa durant ce début de l'Automne, les conséquences de la prolifération des mouches et des moustiques sur les habitants sont irréversibles. En effet, alors que les températures de saison demeurent toujours en hausse en ce mois de Septembre, une prolifération inhabituelle a été observée dans de nombreux quartiers de la wilaya. Si l'on ne dispose pas pour le moment d'assez d'informations sur le type de ces insectes, une chose est sûre, c'est que de nombreux citoyens se sont dirigés ces derniers jours vers des pharmacies pour demander des remèdes contre des piqûres de moustiques. Ce phénomène est beaucoup plus ressenti au niveau des rues et ruelles entourées de fuites d'eau ou d'anciens marécages dans des oueds, ou qui comportent des canalisations d'eaux usées superficielles, « dans les hauteurs de Laadira » constituant de véritables « gîtes larvaires » et nids à moustiques et de toutes sortes de bestioles qui permettent la prolifération de ces moustiques par milliers.

Si Omar, un Quinquagénaire, nous raconte « A ma connaissance, depuis quelques années ça ne m'a jamais dérangé plus que ça, mais cette année c'est devenu vite impossible à supporter.

Dans la palmeraie et ces alentours, Nous avons du mal à s'endormir pendant une heure voire plus, et certaines personnes ne peuvent pas se permettre d'acheter un climatiseur, d'autres ne le supportent pas. C'est pourquoi, quand il fait chaud, souvent nous laissons les portes et fenêtres ouvertes toute la journée et à un moment donné, les mouches et les moustiques pourront entrer dans la maison et nous piquer parfois une dizaine de fois. Tout ce que l'on demande c'est que les responsables concernés interpelés, puissent au moins mener une vaste campagne de démoustication car vraiment nous souffrons de ces espèces envahissantes ». Pour sa part, un habitant de Belghanem, où les ordures ménagères n'ont pas étaient ramassées depuis plus d'une semaine, nous a indiqué que ces insectes « agressifs » pour l'homme constitue aussi une menace pour les bébés. « Ces insectes ce sont des principaux vecteurs de maladies virales. Ces insectes, ‘'mouches et moustiques'', dit-il, pullulent dans certains coins du quartier Belghanem à cause du ramassage des ordures ménagères qui n'a pas été fait depuis plus d'une semaine. L'hiver et le printemps ont été relativement doux, ce qui a permis aux œufs pondus durant l'été de survivre jusqu'à l'automne et ainsi de pouvoir reprendre leur cycle d'évolution.
Ces amas d'ordures ménagères non ramassées et ces marécages dans des Oueds sont un vrai danger pour la population, car c'est le fief des mouches, moustiques, Scorpions voir même des serpents, finit-il ».
« Les conditions météo à Ghardaïa sont certes derrière cette situation, car tout dépôt d'eau ou d'ordures constituent un fief pour ces insectes par leurs piqûres qui peut nécessiter des anti-inflammatoires et parfois même des corticoïdes, mais il y a aussi les saletés, les égouts superficiels, les décharges et les zones infestées.
Ces parasites qui se nourrissent de notre sang, provoquant rougeurs et démangeaisons, sont une véritable plaie pour les citoyens. ».
Il est temps que les responsables concernés de la Wilaya se penchent vraiment sur ce problème qui agace tous les habitants. Un Automne chaud, sans moustiques est-ce un rêve ?


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