JSMT

 Qui se souvient d’Okat Rabah, ancienne gloire d’Ezzerga ?

A 82 ans, celui qui formait jadis un tandem de rêve avec Souidi, bien que trainant un physique chancelant, est toujours là à la grande joie des fans des années 50/60 et même ceux des années 70.

Pour être l’un des rares hommes footballeurs de l’époque encore en vie en compagnie des Chaouch Ferhat, Mohamed Ouadhah, Fernane, Mayouti, Banus 1 et Souidi nous avons joint les deux frères Braik, Benaissa et Mohamed qui sont allés le voir chez lui, et surtout l’honorer au nom de toute la population de Tiaret, ses footballeurs et ses anciens coéquipiers.

Selon notre ami Mohamed Braik alias Banus 2, Okat «garde de bons souvenirs de son long passage à Tiaret, lui et sa famille installé depuis que certains l’ont déniché et fait venir pour jouer longuement à la JSMT». D’autres se souviennent d’Okat qui travaillait à la jumenterie et était un homme très estimé. Ce talentueux joueur a fait avec la complicité de Benaissa Souidi de beaux jours à Tiaret où ils ont marqué à eux deux l’attaque locale. Okat et «Ezzerga» c’est une longue histoire que nous vous conterons dans une de nos prochaines éditions.

Lui et ce club constitueront tout de même «un nom, une couleur et une histoire» que s’est chargé de rappeler notre confrère Amar Belkhodja, l’espace d’une rencontre au niveau du CIAJ, il ya quelques temps de cela. Le sujet est porteur mais il reste aussi celui qui charme et subjugue le plus les foules par ces temps de disette sportive. Ceux, particulièrement, et ils sont nombreux, les fanatiques qui n’ont cessé de se rappeler des temps immémoriaux ou plusieurs frères d’une même famille portaient les couleurs bleu et blanc de l’équipe.

Remonter le temps, évoquer le passé depuis la période coloniale, la naissance de l’équipe, ses joies et les peines qu’elle procure auprès des masses, la JSMT ne semble pas vouloir mourir dans les cœurs de ceux qui la vénèrent. Certains parmi les acteurs principaux ne sont plus de ce monde. D’autres, vivants, s’en sortent avec des trous de mémoire. Il devient dès lors urgent d’écrire son histoire pour que les générations futures ne l’oublient plus. Okat est l’un d’entre eux !