Les raisons de l’absence de Gaïd-Salah selon le site Maghreb Intelligence

Par Mohamed K. – Le site d’information spécialisé dans le renseignement Maghreb Intelligence croit avoir percé le secret de l’absence prolongée du chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd-Salah, qui a donné lieu à une vague de rumeurs le donnant tantôt partant, tantôt malade.

Le site, qui suit de très près l’évolution de la situation en Algérie, affirme, dans un article paru dans sa dernière édition, que le chef de l’institution militaire souffre d’«un grand épuisement» et se reposerait au niveau de la résidence militaire située à Aïn Naâdja, tout près du siège du commandement des forces terrestres. Selon cette source, Gaïd-Salah aurait pris ce repos à la suite des recommandations «insistantes» de son médecin, dont l’auteur de l’article cite le nom, en précisant qu’elle est l’épouse d’un architecte de profession et «un fidèle ami» du chef d’état-major.

«Faisant confiance à son médecin, Gaïd-Salah a préféré écouter les conseils de son médecin qui lui a bien expliqué les dangers sur sa santé s’il maintient le même rythme de travail et de vie», explique le site qui en conclut que le chef d’état-major «a été contraint de se retirer de la scène politique pour préserver sa santé et pouvoir rester dans son poste jusqu’à la date fatidique du 12 décembre prochain, le jour de l’élection d’un nouveau Président (…)».

Ces nouvelles «révélations» coïncident avec la diffusion de nouvelles rumeurs reprises par certains blogueurs, selon lesquelles Ahmed Gaïd-Salah se serait résolu à se retirer «définitivement» de la scène après s’être rendu compte que son entourage lui fourguait de fausses informations sur la réalité du terrain en relation avec le mouvement de protestation populaire.

Tous les observateurs ont constaté que Gaïd-Salah a fait faux bond pour la deuxième semaine successive. Son discours rituel a été une fois remplacé par une intervention «improvisée» du secrétaire général du MDN puis, cette fois-ci, par un éditorial de la revue El-Djeich.

M. K.