En bref…



...

– Inde-Chine

Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président chinois Xi Jinping se sont engagés à coopérer contre «la radicalisation» et le «terrorisme», vendredi lors d’un sommet informel à Mahabalipuram (sud-est de l’Inde), après des jours de tension autour de la région disputée du Cachemire.

«Les deux dirigeants ont dit qu’il s’agissait de grands pays et que la radicalisation était un sujet de préoccupation pour eux deux, et qu’ils allaient continuer à travailler ensemble pour faire en sorte que la radicalisation et le terrorisme n’affectent pas le tissu de nos sociétés multiculturelles, multiethniques et multi-religieuses», a relaté le secrétaire indien aux Affaires étrangères, Vijay Gokhale.

– ONU

L’ONU est en train de prendre des mesures concrètes pour réduire ses dépenses, espérant ainsi surmonter la pire crise financière à laquelle elle n’a jamais eu à faire face depuis une décennie, a indiqué une lettre de son secrétaire général Antonio Guterres.

«Dès à présent, les voyages officiels seront limités aux seules activités nécessaires», écrit M. Guterres dans sa missive datée du 10 octobre adressée aux chefs de tous les départements de l’ONU, de ses bureaux et de ses commissions régionales.

«De plus, il sera nécessaire de réduire tous les autres objets de dépense, dans la mesure du possible», ajoute-t-il. Le déficit de financement du budget ordinaire de l’ONU a atteint son plus haut niveau à 386 millions de dollars américains.

– Equateur

La principale organisation indigène d’Equateur a réitéré son rejet de l’offre de dialogue proposée par le président Lenin Moreno pour sortir de la crise engendrée par sa décision d’augmenter le prix de l’essence, en échange d’un prêt du FMI.

«Le dialogue qu’il promeut manque de crédibilité», a affirmé la Confédération des nationalités indigènes de l’Equateur (Conaie) dans un communiqué, à l’issue d’une nouvelle journée de manifestations violentes dans les rues de Quito.

La Conaie a ajouté qu’elle ne négocierait avec le gouvernement qu’une fois «que sera abrogé» le décret supprimant les subventions au carburant.

– Irak

Les autorités irakiennes, sous la pression conjuguée de la rue et de forces politiques et religieuses, ont multiplié hier les créations de commissions pour enquêter sur la mort d’une centaine de personnes, en grande majorité des manifestants abattus par balles. Du 1er au 6 octobre, au moins 108 personnes ont été tuées et plus de 6000 blessées à Baghdad et dans le sud du pays, selon la Commission gouvernementale des droits humains.

L’écrasante majorité sont des protestataires qui réclamaient des emplois et des services publics et ont été touchés par des balles, tirées selon les autorités par des «tireurs non identifiés». Pour la majorité des Irakiens, les forces de l’ordre sont responsables de ces morts.


Lire la suite sur El Watan.