Les révélations d’Abdelaziz Rahabi au sujet de la loi sur les hydrocarbures



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Par Kamel M. – Abdelaziz Rahabi a confirmé, dans un message posté ce lundi matin sur sa page Facebook, que le projet de loi sur les hydrocarbures est bel et bien l’ancien texte qui avait soulevé la réprobation générale et que l’ancien président Bouteflika avait mis sous le coude.

L’ex-ministre de la Communication explique que le projet de loi en question a été élaboré par l’ancien expert américain à la Banque mondiale Robert W. Pleasant, un ancien collègue de l’ex-ministre de l’Energie Chakib Khelil donc. Le projet remonte à l’année 2002, précise Abdelaziz Rahabi, qui rappelle que le Parlement l’avait adopté en 2005. «Mais, révèle-t-il, la loi n’avait pas été appliquée suite aux pressions des plus grands pays producteurs de pétrole, [tels que] l’Arabie Saoudite, le Venezuela et le Nigeria, en raison des avantages illimités que cette loi offrait aux multinationales, ce qui allait constituer un précédent dangereux dans les relations avec ces firmes».

«Bouteflika qui supervisait de façon unilatérale la loi sur les hydrocarbures a utilisé les ressources minières comme moyen pour acheter l’empathie et le silence de l’étranger à chaque fois qu’un rendez-vous électoral approchait», a souligné l’ancien ambassadeur d’Algérie à Madrid, avant d’ironiser : «Il semble qu’il n’avait rien d’autre à offrir hormis les richesses aux étrangers et les promesses aux Algériens.»

«Est-il concevable qu’un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, rejeté populairement et politiquement et qui abuse du pouvoir avec le consentement du commandement de l’armée, puisse statuer sur des dossiers qui engagent l’avenir du pays dans ce contexte sensible ?» s’est interrogé Abdelaziz Rahabi, qui affirme ne pas comprendre comment le pouvoir «amadoue le peuple pour l’inciter à voter et le snobe lorsqu’il s’agit des questions fondamentales».

Pour l’ancien membre du gouvernement de Smaïl Hamdani, la solution réside dans une «politique énergétique soucieuse de la rationalisation de la consommation, qui encourage une transition par le recours à d’autres énergies, l’investissement dans le domaine des industries de transformation du pétrole et du gaz, la diversification de l’économie, la création de nouvelles richesses pour sortir le pays de sa dépendance structurelle des hydrocarbures et, enfin, l’éradication de la bureaucratie et de la corruption pour attirer l’investissement étranger». «Tout ceci ne peut se réaliser que grâce à un contrôle que le peuple devra exercer sur les richesses nationales», a-t-il conclu.

K. M.


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