«Il ne faut pas trop s’affoler», rassure le ministère de la Santé



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L’apparition des cas de méningite commence à se propager vers d’autres wilayas. Actuellement, quatre wilayas sont touchées. Il s’agit de Jijel, Biskra, El Oued et, dernièrement, Batna. Selon le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, il s’agit de cas de méningites saisonnières virales. «Pas de quoi s’affoler», estime le docteur Fourar.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le dernier communiqué du ministère de la Santé sur le bilan de la méningite fait état de 126 cas apparus dans trois wilayas. Cependant, le virus commence à se propager vers d’autres wilayas.
S’exprimant, hier mardi sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, le directeur général de la prévention au ministère de la Santé a indiqué que quatre wilayas sont actuellement touchées par l’apparition des cas de méningite. Il s’agit des wilayas d’El Oued où le nombre de cas contaminé a atteint 93 cas, de Biskra avec 22 cas, de Jijel où le nombre de cas est passé d’une trentaine à une cinquantaine, et, enfin, de Batna avec une vingtaine de cas de contamination.
La vitesse à laquelle se propage le virus préoccupe les parents. Cependant, selon le docteur Fourar, « il ne faut pas trop s’affoler, ce sont des cas de méningite saisonnière qui profitent des conditions climatiques favorables, à savoir des fortes températures et un taux d’humidité élevé».
Selon lui, l’Algérie a déjà vécu des situations pareilles, sans gravité notable. Malgré cette importante ampleur, dit-il, le pronostic vital des sujets atteints de ce virus n’est pas engagé.
Le docteur Fourar a indiqué que la méningite touche, dans 95% des cas, des personnes âgées de moins de 15 ans mais elle permet de guérir spontanément et elle nécessite entre trois à quatre jours d’hospitalisation, voire une semaine. Or, souligne-t-il, s’il y a encore des cas d’hospitalisation, c’est parce que «les gens hospitalisent d’une manière abusive».
L’invité de la rédaction assure que le ministère de la Santé reste vigilant et lorsqu’il y a un cas suspect, la Direction de la prévention «prend les mesures adéquates». Une enquête, affirme-t-il, est aussi réalisée autour de chaque cas atteint et de sa famille. Par ailleurs, évoquant la réticence des parents à faire vacciner leur enfants, le docteur Fourar a rappelé que l’année dernière, l’épidémie de la rougeole a touché 20 000 enfants dont 20 sont décédés.
Qualifiant la campagne nationale de vaccination lancée l’an dernier de « ratage », le directeur général de la prévention a souligné que sept millions de doses de vaccins contre la rougeole ont été achetées. Or, le taux de couverture était de seulement 45%.
Cette situation, souligne-t-il, n’est pas propre à l’Algérie, puisque, poursuit-il, l’épidémie de la rougeole a touché de nombreux pays, toujours, en raison de la réticence à la vaccination.

«Campagne nationale de vaccination contre la grippe fin octobre »
Le directeur général de la prévention a expliqué le retard du lancement de la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière par le fait que «l’OMS a mis du temps pour identifier les virus de grippe saisonnière en circulation cette année».
Les premières doses de vaccins, dit-il, commencent à arriver et la campagne nationale de vaccination sera lancée après l’acquisition de la totalité de la commande de 2,5 millions de doses.
Le docteur Fourar prévoit le lancement de cette campagne vers le 20 ou la fin du mois d’octobre.
S. A.


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