Grèves annoncées, scandales révélés, citoyens mobilisés

le pouvoir agonise



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Par Abdelkader S. – L’annonce d’une grève générale par de nombreux syndicats sera-t-elle l’élément déclencheur de la chute tant espérée du régime dictatorial qui a pris les rênes du pouvoir par la force après la démission forcée de Bouteflika ? La poursuite du Mouvement de contestation populaire et son renforcement de semaine en semaine, s’ils n’ont pas persuadé les tenants du pouvoir de fait à «dégager», comme le réclament des millions de citoyens depuis huit mois, n’en ont pas moins ouvert la voie à de nouvelles formes de contestation et élargi le champ de celles-ci à de nombreux secteurs.

«C’est la poursuite des manifestations qui finira par faire tomber le régime de Gaïd-Salah de façon indirecte, car les changements viendront de l’intérieur de l’institution militaire», soulignent des sources informées. Ces dernières en veulent pour preuve les dossiers fuités ces dernières semaines qui concernent des officiers supérieurs véreux, dont notamment le chef d’état-major et ses proches collaborateurs. «Le Hirak encourage les officiers honnêtes à dénoncer les graves dérives morales qui ont gangréné l’armée depuis que Gaïd-Salah a été nommé chef d’état-major et vice-ministre de la Défense par Bouteflika en remplacement du défunt général Mohamed Lamari», notent ces sources.

«Une grève générale dans un secteur aussi sensible que celui de l’éducation nationale devrait déboucher sur une série d’autres débrayages dans de nombreux autres domaines d’activité, car ce n’est pas de revendications sociales spécifiques qu’il s’agit, mais d’une action politique nationale qui s’inscrit en droite ligne dans le Mouvement de contestation populaire, qui a énormément gagné en maturité au fil des semaines et est résolu à se poursuivre jusqu’à la victoire du peuple sur les résidus du système Bouteflika», relèvent nos sources qui estiment que la récente manifestation des supporters d’un club algérois participe également de cette colère généralisée qui va accélérer la chute du régime.

«Les tenants du pouvoir se savent condamnés à lâcher les rênes, et s’ils retardent cette échéance, ce n’est que parce qu’ils savent tout aussi bien qu’ils devront rendre des comptes pour avoir mené le pays vers une crise politique périlleuse et une catastrophe économique aux conséquences désastreuses à court terme, uniquement pour sauver leurs propres intérêts», notent nos sources, en ajoutant que «la loi sur les hydrocarbures et le boycott massif évident d’une élection imposée à partir d’une caserne seront le coup de grâce qui contraindra le pouvoir de fait au retrait, malgré lui, lorsqu’il aura abattu toutes ses cartes et que le peuple aura enfin triomphé de la dictature». «Car, concluent nos sources, Gaïd-Salah ne pourra pas aller plus loin dans la répression, sachant que pour accomplir sa sale besogne, il ne s’appuie que sur les services qu’il a régentés au sein de l’armée, à savoir la direction de la sécurité intérieure et la direction de la sécurité de l’armée, l’institution en elle-même n’étant pas prête à le suivre dans sa folie des grandeurs».

A. S.


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