Une vidéo sur le passé de Benflis



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L’équipe d’Ali Benflis vient de sortir son premier clip de pré-campagne, précédant  une campagne électorale qui s’annonce non traditionnelle. Très fortement sponsorisée sur les réseaux sociaux, elle a été rendue publique au moment  où la scène nationale est marquée par la continuité du hirak. Dans le clip, Benflis se met en scène en tant que militant des droits de l’homme ! La vidéo met en avant un Ali Benflis ayant œuvré pour la libération des détenus du 5 octobre 1988, mais aussi ses positions à cintre courant, traduite par sa décision de permettre à la marche du 14 juin 2001 d’avoir lieu. C’est en tour cas, un côté qu’on ne lui connaît guère sur la scène publique. Rappelons qu’en 2004, Ali Benflis, dans une conférence de presse, au lendemain de son limogeage, avait dit: «J’ai été reçu par un haut responsable à la Présidence qui m’a dit: «entre toi et le président de la République, il y a un problème: 2004. Ton maintien à la tête du gouvernement dépend de l’annonce d’un soutien du FLN au président Bouteflika pour un second mandat». Dans sa réponse, Ali Benflis, affirme avoir dit qu’il n’était pas du genre à «se soumettre au chantage. Faites ce que vous voulez mais je ne démissionnerai pas car je représente le parti majoritaire».  L’ancien chef de gouvernement s’était abstenu de nommer ce «haut responsable» de la Présidence mais des journalistes -et sans doute beaucoup d’Algériens- se fondant sur le fait que le défunt Larbi Belkheir étant le «haut responsable», le plus en vue à la Présidence l’ont désigné comme le fameux «messager» qui a pris soin, selon Benflis, de préciser qu’il s’agissait d’un «ijtihad personnel». L’aspect scabreux de ce marchandage de basse politique révélé par Ali Benflis n’étant guère reluisant pour le personnage en question, cela est amplement suffisant pour expliquer que Larbi Belkheir abandonne son habitude de laisser passer les écrits pour apporter un démenti formel. Il n’est ni «de près, ni de loin» mêlé à ces histoires. Dans une fameuse interview publiée, il y a plusieurs années, par le journal public « El-Massaa », Larbi Belkheir, s’était plaint d’être transformé en «serviette» où chacun dans le système «s’essuie les mains» en sortant. Apparemment, la bombe lâchée par Ali Benflis est trop grasse pour que le général Larbi Belkheir accepte de servir de «serviette» et il le dit de manière formelle. Il restera aux pisteurs de chercher ce «haut responsable de la Présidence» qui ne serait pas Belkheir, à moins que Ali Benflis -ce qui parait improbable- ne pousse la transparence jusqu’à le nommer. Mais pourquoi faciliter les choses au Président et à son entourage, dès lors que l’imprécision permet d’élargir la sphère du soupçon? Qu’il ait vraiment calculé ses effets ou bien que cela soit le produit involontaire d’une colère, l’effet est le même. L’accusation de chantage lancée par Benflis, du fait même qu’elle s’abstient de désigner celui qui a proposé le «marché», fonctionne comme une bombe qui provoque des réactions en chaîne, fragmentation : elle explose tout en continuant de menacer en permanence un président en quête d’un second mandat.


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