Sahli n’aurait pas quitté la Résidence d’Etat !?



...

Parmi les 100 personnalités ayant été sommées de quitter la Résidence d’Etat du Sahel à l’ouest d’Alger, il y avait le nom du candidat à la candidature, Belkacem Sahli. Cependant, ce dernier, selon des sources concordantes, n’aurait toujours pas quitté la Résidence. Figuraient sur cette longue liste, les anciens premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, les anciens ministres Bougherra Soltani, Amar Ghoul, Amara Benyounès et Belkacem Sahli. Ceux-ci étaient  les fervents partisans de Bouteflika ayant opéré, rappelons-le, un forcing pour imposer un 5e mandat de ce dernier. Un plan qui a été voué à l’échec par un mouvement populaire sans précédent. La décision concernait également Azeddine Mihoubi, Mohamed Aïssa, l’ancien ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, Khalida Toumi… Il convient de rappeler que la fortification est destinée à une certaine catégorie de hauts responsables, d’hommes d’affaires, appelé communément “la wilaya 49″. Force est de souligner que les hauts responsables n’ont jamais quitté leurs villas, y compris parmi ceux qui ont fini par  devenir des opposants. Rappelons que la Résidence d’Etat du Sahel a été gérée pendant 25 ans par Hamid Melzi, démis de ses fonctions, voici quelques mois, et placé en détention provisoire pour des affaires liées à l’”espionnage économique” et de “détention de munitions sans autorisation”. L’ancien ministre du Tourisme, Abdelkader Bengrina a parlé, lors d’une conférence de presse animée la semaine dernière, des scandales que Hamid Melzi a commis. “Quand j’ai décidé de mettre fin à ses fonctions (Melzi) en 1999, il m’a privé de ma maison au Club des Pins”, a révélé l’ancien ministre du Tourisme, ajoutant que : “Un décret a été publié selon lequel les Résidences du Club des Pins et de Moretti ne relèvent plus du ministère du Tourisme avant de les rattacher au gouvernement conduit  alors par Ouyahia “. “Par conséquent, j’ai rédigé une lettre de contestation et boycotté la rencontre”, avait fait savoir Bengrina. “Ils ont vendu des villas pour 14 millions de centimes alors que leurs prix réel s’élevaient à 20 ou 30 milliards de centimes”, a-t-il révélé. “La réalisation de l’hôtel Sheraton  devrait être attribuée par le ministère du Tourisme car relevant du Trésor public. Hélas, Hamid Melzi l’a attribué lors d’un marché de gré à gré pour un montant de 200 millions de dollars, tandis que l’hôtel de Dar El Beida a été un don des Chinois qui l’ont construit pour un coût de 45 millions de dollars”, avait-il renchéri.


Lire la suite sur Réflexion.