Rebondissement dans l’affaire Renault-Algérie à Guelma

Les victimes protestent aux portes de la cour de justice



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L’affaire Renault-Algérie de Guelma a refait surface dans la matinée d’hier sous de mauvais auspices. Les victimes de cette affaire se sont réunies aux portes de la cour de justice de Guelma et y ont observé un sit-in. EIles interpellent le ministre de la Justice pour diligenter une enquête dans le but de lever le voile sur les derniers rebondissements de cette affaire qui tourne en leur défaveur.

«Chacune des victimes a reçu, un mois après le jugement, une notification puis un jugement avec une grosse exécutoire. Ce que je peux vous dire à ce sujet, c’est qu’il y a eu par la suite une lenteur dans l’exécution du jugement, notamment auprès du tribunal de Annaba. Les biens de Hadj Khalifa devaient être liquidés pour permettre le dédommagement. Chose qui n’a pas eu lieu avec l’arrêt de la procédure», déclare à El Watan un avocat des victimes rencontré sur les lieux du sit-in. Et de conclure : «Les accusés ont usé de leur droit auprès de la Cour suprême. Mais c’est la première fois que ce type de dossier est traité en un temps record, soit 7 mois après le recours. Une procédure qui habituellement dure deux années au minimum.»

En effet et pour rappel, il y a une année, jour pour jour, le tribunal de Guelma rendait sont verdict dans un procès en appel dans cette tristement célèbre affaire Renault-Algérie à Guelma où pas moins de 170 hommes et femmes avaient, rappelons-nous, témoigné, jusqu’à très tard en soirée, pour dénoncer une escroquerie à l’achat de véhicules dont ils ne verront jamais la couleur. Depuis le rendu du jugement, les victimes ont été confrontées à la lourdeur insupportable de la justice sans jamais obtenir le moindre dédommagement, vu que l’argent a été encaissé le plus souvent en nature par les co-accusés Hadj Khelifa, concessionnaire Renault à Annaba et son employé au showroom de Guelma.

Les deux co-accusés verront leur sentence se confirmer à 7 années de prison ferme, assortie d’une amende de 400 000 DA pour chacun d’eux. «Nous n’avons pas les moyens ni même le courage d’affronter encore une fois le tribunal et de revenir à zéro», s’inquiètent les victimes déjà éprouvées par de longs mois d’incertitudes.


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