Air Algérie et la SNTF appelés à changer de stratégie



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Les députés de la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont mis l'accent, lundi à Alger, sur la nécessité de définir une nouvelle stratégie et d'instaurer une nouvelle réglementation pour la compagnie Air Algérie et la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), d'autant que le transport constitue l'épine dorsale de la croissance économique du pays.

Auditionnant le ministre des Travaux publics et des Transports, Mustapha Kouraba sur le projet de loi de Finances (PLF) 2020, les députés ont mis en avant "la nécessité de réhabiliter et d'opérer un changement radical dans la stratégie d'Air Algérie et de la SNTF à travers l'adoption de normes internationales en vigueur dans ce domaine, notamment en ce qui concerne le nombre d'employés. Ces députés ont été, dans leur ensemble, unanimes pour souligner la médiocrité des prestations d'Air Algérie et le non-respect des horaires de vols. Ils ont affirmé en outre que le grand nombre d'employés d'Air Algérie dépassant les 10.000 avait conduit inéluctablement à la cherté des billets et touché en premier lieu la communauté algérienne établie à l'étranger. A ce titre, les études mondiales, précise un des députés, ont démontré que la réduction du nombre de travailleurs dans de telles sociétés, à l'instar d'Air Algérie dont le nombre d'employés ne doit pas dépasser 4000, était susceptible de relancer et d'éviter la faillite de ces compagnies. M. Kouraba a indiqué, dans sa réponse, que "la compagnie aérienne Air Algérie est confrontée à de grands problèmes, pris en charge par le ministère", ajoutant "je ne vous promets rien, mais je ferai tout mon possible pour améliorer l'image de la compagnie". "La protection de cette compagnie est inéluctable même si cela demande le remplacement de tous les employés", a-t-il poursuivi. Répondant à une autre question d'un député concernant le taux d'avancement de l'opération d'acquisition de nouveaux avions au profit de Air Algérie, le ministre a fait état d'une enveloppe de 57 milliards DA affectée pour cette opération qui n'a pas encore été concrétisée sur le terrain.

Dans le même cadre, la majorité des députés a relevé l'impératif, dans le domaine de l'aviation, de reconsidérer et revitaliser les différents aéroports que compte le pays, soulignant que la plupart de ces infrastructures sont totalement "désertées" et que les locaux y trouvant doivent être loués en accordant des facilités aux investisseurs. Le ministre a répondu, dans ce sens, que son département œuvrait pour la réhabilitation de ces infrastructures. Les membres de la Commission des finances et du budget ont insisté, par ailleurs, sur le nécessaire dégel des projets relatifs au transport aérien civil et des projets de transport maritime urbain, outre l'augmentation du nombre d'opération et d'investisseurs dans le transport terrestre entre l'Algérie et la Tunisie. Un des députés a rappelé, dans ce sens, qu'un seul opérateur se chargeait actuellement du transport des voyageurs entre ces deux destinations, un opérateur en arrêt d'activité actuellement, avant d'appeler à l'élargissement de ce type de transport par l'encouragement des opérateurs et l'ouverture des investissements.


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