Le fils du moudjahid Bouregâa humilie les cinq candidats à la présidentielle



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Par Houari A. – Le fils du moudjahid injustement emprisonné Lakhdar Bouregâa a démenti les rumeurs sur le prétendu décès de son père. «Des rumeurs ont été distillées sur mon père en alléguant qu’il serait épuisé, voire mort. Le moudjahid Lakhdar Bouregâa se porte bien et je remercie les médecins qui veillent sur lui», a précisé ce militant du Hirak, dans un message prononcé lors du 39e vendredi de manifestations.

Assurant que le Hirak ne peut pas être «infiltré» car «il est aussi clair que de l’eau de roche», le fils de l’ancien commandant de la Wilaya IV historique a fustigé les députés qui ont adopté la loi sur les hydrocarbures. «C’est une honte et un scandale pour des députés de lever une main approbatrice d’une loi qui concerne un bien du peuple», a-t-il dit.

S’adressant aux candidats sélectionnés par le système pour animer la course à la présidentielle imposée par l’état-major de l’armée, le fils de Bouregâa a affirmé que «Tebboune a lui-même avoué que le pouvoir est illégitime» et que, de ce fait, «il admet que lui-même l’est aussi».

«Il faut que nous élevions le plafond de nos actions. Eux ont choisi Tebboune et quatre autres nains, et nous leur disons si vous avez Tebboune l’hypocrite et le hâbleur, nous avons l’histoire incarnée par Lakhdar Bouregâa ; si vous avez Benflis le dribleur, nous avons Tabbou, Belarbi et leur avocat Bouchachi ; si vous avez Mihoubi l’homme-lige des Emiratis, nous avons le penseur et philosophe Fodil Boumala ; si vous avez Bengrina, nous avons Samira Messous et tous les autres détenus d’opinion. Quant à Belaïd, nous lui disons que son parti sera bientôt baptisé le parti du passé (par opposition à El-Moustakbal, le futur, appellation de cette formation politique, ndlr)», a encore dit le fils de Bouregâa.

«Nous n’abdiquerons pas et ne ferons pas marche arrière, ni prosternation ni allégeance jusqu’à la victoire finale !», s’est écrié le fils du moudjahid qui était entouré de nombreux manifestants, avant d’adresser un message à tous les citoyens épris de liberté à travers les quarante-huit wilayas : «Crachez au visage de ceux qui iront voter pour leur montrer que ce sont des harkis et qu’ils ne méritent pas d’être les citoyens de ce pays que le pouvoir veut vendre après 132 ans de lutte pour l’indépendance !».

«Nous disons à ce gouvernement et à ce pouvoir que nous ne vous reconnaissons aucune légitimité», s’est-il insurgé. Pointant la lâcheté du chef de l’Etat intérimaire, l’orateur s’est adressé à lui en ces termes : «Bensalah, vous vous êtes prosterné devant un vice-ministre. Sachez que le peuple, contrairement à vous, n’a aucun maître. Gaïd-Salah reçoit ses ordres des Emirats et de la France, qu’il sache qu’il n’est qu’un employé chez le peuple et c’est donc le peuple qui le commande et ce peuple lui ordonne de libérer les détenus». «L’histoire vous jugera et vous condamnera pour avoir trahi le serment des martyrs», a ajouté le fils du moudjahid Lakhdar Bouregâa pour lequel «c’est le début de la fin de ce régime et le commencement d’une nouvelle ère, d’un Etat de droit et de justice naissant qui sera dirigé par des hommes et des femmes compétents et honnêtes».

H. A.


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