Celle qui veut rouvrir les bordels accuse les détenus du Hirak de trafic de drogue



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Par Abdelkader S. – Dans la pure tradition du régime Bouteflika pour le maintien duquel elle se bat en feignant le combattre, l’avocate Fatma-Zohra Benbraham a accusé les jeunes du Mouvement de contestation populaire, arrêtés sur ordre du chef d’état-major de l’armée, d’être des «trafiquants de drogue» qui «dissimulaient leur marchandise sous les drapeaux amazighs» (sic). «Ces gens se servent de ces emblèmes pour camoufler des drogues qu’ils revendent aux manifestants. Ce ne sont pas des prisonniers politiques, mais des criminels qui ont trouvé la bonne occasion pour mener à bien leurs petits trafics», a-t-elle déclaré au journal suisse Le Temps.

Le média helvétique nous apprend par la même occasion que le pouvoir a dépêché des représentants à Genève pour plaider sa cause et camoufler la dérive dictatoriale, à travers des porte-voix connus pour leur soutien invétéré à Gaïd-Salah, dont l’ancien colonel Larbi-Cherif, particulièrement remonté contre son ancien chef, le général Toufik, pour des raisons qui demeurent énigmatiques.

L’avocate, qui milite pour la réouverture des maisons closes et des lupanars fermés par l’Algérie au lendemain de l’indépendance, pour faire de l’Etat un proxénète, appelle les Algériens à «respecter la Constitution», estimant que «l’Algérie d’aujourd’hui n’est plus la même qu’auparavant» car «la rue s’est libérée et a récupéré sa voix». Ne sachant plus à quel saint se vouer, l’avocate encense à la fois le chef d’état-major (sans le citer) dont elle défend la dérive dictatoriale corps et âme et se réjouit que la «pression de la rue» ait permis de se «débarrasser des gens qu’elle (la rue, ndlr) ne voulait plus».

Cependant, le journal suisse n’avale pas à pleine gorgée les mensonges de cette avocate qui flatte le régime résiduel de Bouteflika, surtout quand elle occulte les manifestations hebdomadaires gigantesques qui l’invitent, au même titre que les tenants du pouvoir illégitime qu’elle défend, à «dégager».

Les éléments envoyés par Gaïd-Salah en Suisse ont repris le même discours que le chef d’Etat intérimaire fictif, Abdelkader Bensalah, face à un Président russe incrédule, qui répondait à son interlocuteur faible et tergiversant par un sourire en coin qui en disait long sur le peu de crédit qu’il accordait à son compte rendu. Ils ont eu droit à la même claque à Genève.

A. S.


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