Entre exiguïté et vétusté



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Le centre de formation professionnelle et d’apprentissage baptisé du nom du martyr Toudert Daou se plaint de plusieurs carences qui entravent sensiblement son rendement. Il s’agit d’abord de son infrastructure, l’une des plus anciennes du secteur dans la région, qui affiche des dégradations fort apparentes notamment au niveau de l’étanchéité du bloc pédagogique. La bâtisse toute fissurée enregistre des infiltrations à la moindre chute de pluie à tel point que deux salles de cours ont été fermées depuis deux ans par mesure de sécurité. Un état de fait qui réduit sensiblement l’espace pédagogique de ce CFPA implanté de surcroît au niveau du chef lieu de daïra.

La contrainte suivante est celle de l’absence d’un stade matico pour les incontournables séances d’éducation physique qui se pratiquent toujours au niveau d’un espace bétonné dangereux pour les stagiaires. Aussi, ces stagiaires et gestionnaires de cette institution se plaignent de l’exiguïté notamment du bloc pédagogique qui se résume à deux salles de cours, deux salles du laboratoire informatique, un atelier installation sanitaire et gaz, un autre atelier électricité et enfin deux ateliers de couture pour un total de 450 stagiaires toutes filières confondues. M. Belkebir Djamel, le directeur du CFPA, rencontré sur les lieux, évoquera la possibilité d’extension de ce centre notamment avec la présence de trois hangars mitoyens de l’institution relevant du secteur agricole et qui sont désaffectés depuis plus de 20 ans.

Rappelons que l’ancien wali Ali Bouguerra a ordonné en 2012 l’affectation de ces hangars au CFPA pour mettre fin à cette exiguïté aiguë, malheureusement son instruction n’a pas été exécutée. Notons enfin que le CFPA Toudert Daou qui était une annexe rattachée à celui de Raffour a accédé au statut de direction autonome en 2000 et tourne depuis à plein régime en proposant quelque trente spécialités en étant bien implanté au niveau de la nouvelle ville du chef-lieu de daïra de M’chedallah.

Oulaid Soualah


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