Wonder Collective enflamme la scène



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Belle soirée que celle de samedi. De la musique soul puisée tout droit du répertoire de Stevie Wonder. Un hommage à «la légende»
pour clôturer la 16e édition du Festival international de jazz- Dimajazz.

Le big band Woco (wonder collective) était aux manettes. La scène du théâtre régional de Constantine a vibré pendant deux heures au rythme des tubes du roi de la soul, et de titres moins connus, redécouverts par les fidèles de l’événement. Les voix de Pierric, Noumi et Claudine ont sublimé des chansons dont les refrains sont repris en chœur par un public présent depuis la soirée d’ouverture, le 12 novembre. Superstition, Master Blaster, Isn’t she Lovely, Higher Ground, Just called to say, As… les ballades et mélodies s’enchaînent plus entraînantes les unes que les autres.

Intemporelles, elles réunissent différentes générations dans une atmosphère magique. «II n’y a pas de pareil public», lance le chanteur Pierric Tailler à l’adresse du public qui répond par des applaudissements. Le groupe qui a enflammé la scène est né il y a cinq ans. Composé de 11 membres, il a réussi le pari «de réunir des musicien(ne)s venu(e)s d’horizons variés, allant du jazz à la funk, du rythm’n’blues à la pop».

A la fin de la prestation, les rappels fusèrent : «Une autre, une autre !» Inutile de se faire prier, les airs s’enchaînent et tout le monde aurait voulu veiller jusqu’à la dernière étoile. Pour cette 16e édition, l’Autriche était l’invité d’honneur, avec une formation d’ouverture sur les cultures musicales «musical symbol». Le coup de starter a été donné par JAM. De son vrai nom Djamil Ghouli, l’artiste a enchanté l’assistance avec des sonorités africaines.

Rythmiques et tempos à profusion

Le public a aussi voyagé avec «AyiTé», un univers personnel qui lie pop, jazz et world. Les standarts de jazz, à l’instar de Reinhardt, Ellington, Parker, Coltrane, et bien d’autres, étaient présents lors de la deuxième soirée via l’interprétation du quartet ECCA. Et comme la musique transcende le temps et l’espace, n’a pas de frontières, elle a perpétué cette réalité pendant ce festival.

Le projet «Reflejos con Barry» en est la preuve. Avec Lukas Schiemer au alto, soprano, et Beate Reiermann à la guitare, ces deux figures de la scène de jazz viennoise ont conquis le public avec leur compositions dont l’essence est la quête perpétuelle de nouvelles cultures musicales. «Grooz», le projet de Abdelhak Benmadjebari, bassiste chanteur d’origine algérienne installé à Montréal, propose une musique qui relie le groove des rythmes africains au jazz.

Le Dimajazz qui a habitué son public à une palette musicale généreuse et splendide n’a pas failli. Il a tenu ses promesses car il y avait du groove, de la soul, du rythm’n’blues, de la pop… mais aussi du death metal incarné par Astral VibesConspiracy, «un quartet riche de parcours et d’expérience de tout genre, du deathmetal au jazz, passant par la musique folklorique ainsi que le théâtre et la poésie», est-il présenté.

Dans un autre registre, le duo du Jean-Pierre Smadja et Mehdi Haddab ont excellé, en deuxième partie de soirée du 4e jour du festival. Le duo «construit un cycle musical qui s’inspire de leurs racines africaines tout en absorbant et en transformant les styles de musique contemporaine, breakbeat, groove jazz et guitare métal». Leur secret est cette fusion entre «leur héritage nord-africain et les dernières technologies».


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