Grève des enseignants du primaire

Le mouvement prend de l'ampleur



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Le bras de fer entre les enseignants des écoles primaires et le ministère de l'Education nationale continue. La grève décrétée par la coordination des enseignants du cycle primaire pour trois jours reconductibles a été suivie ce mardi avec la même tension.

En l'absence de dialogue, les enseignants, qui poursuivent aujourd'hui leur contestation, comptent faire pression sur la tutelle et menacent de boycotter les examens du premier semestre. Hier encore, les cours ont été perturbés dans plusieurs établissements primaires et les élèves ont été contraints de rebrousser chemin. Selon les estimations de la coordination, le taux de suivi de la grève a dépassé les 80% dans certains établissements scolaires. Plusieurs rassemblements de protestation ont été tenus en parallèle devant les directions de l'éducation nationale, et ce à travers tout le territoire national.

Les enseignants grévistes estiment que leurs revendications sont légitimes et elles ne concernent pas uniquement le plan financier. « A travers notre mouvement nous luttons pour les conditions socioprofessionnelles de l'enseignant mais aussi pour l'avenir de nos enfants et une école primaire de qualité, car nous sommes démunis des moindres moyens pédagogiques », a expliqué un représentant des enseignants protestataires.

En dépit des ponctions sur salaire auxquelles ils ont été soumis depuis le début de leur mouvement ainsi que des mesures dissuasives de l'administration, notamment les menaces d'exclusion, les enseignants protestataires affirment ne pas compter faire marche arrière. C'est pourquoi ils ont décidé de reconduire leur grève de trois jours la semaine prochaine si la tutelle ne prenait pas en charge leurs revendications.

Toutefois, ces protestataires ont réitéré leur attachement à leurs revendications, qui tournent autour de « la modification du statut particulier de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, la diminution du volume horaire des instituteurs par rapport à leurs collègues du moyen et secondaire, l'application immédiate du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014, la création de nouveaux grades d'enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et de l'éducation physique (sport) ». Ces derniers demandent également la révision des programmes pédagogiques pour, notamment, alléger le poids des cartables et la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays. « La restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d'âge et la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions » figurent également dans la plate-forme de revendications de ces protestataires.


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