JSK

Velud , Kabyle un jour, Kabyle pour toujours



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Il découvre le village Sahel (Bouzeguène), le plus propre de Tizi Ouzou

Habituellement, on n’écrit que sur l’actualité de la JSK, des rencontres à venir, des blessés, des victoires et des défaites. Aujourd’hui, nous vous avons réservé un tout autre sujet, un reportage inédit réalisé avec le coach de la JSK, Hubert Velud. Le technicien français, à la JSK depuis environ six mois, se plaît déjà en Kabyle et souhaite y rester le plus longtemps possible. Ce dernier, qui allait être remercié avant le match du MCA, envisage d’honorer son contrat et de s’offrir un autre titre avec le club le plus titré du pays. Au lendemain du match amical disputé contre l’ES Azzefoun, nous avons rencontré le technicien français qui, avec une grande sympathie, a accepté de nous accorder ce reportage exclusif, le premier depuis sa venue en Algérie, pour découvrir avec nous la Kabylie avec ses montagnes, son charme mais aussi l’hospitalité de ses habitants chaleureux et respectueux. La destination n’était autre que la commune de Bouzeguène pour se rendre au village Sahel, élu plus propre et plus beau de Tizi Ouzou en 2019. Un endroit qui attire de plus en plus les touristes et les curieux qui font des kilomètres pour prendre de belles photos dignes des cartes postales.

13h30 : rendez-vous à l’hôtel Ittourar, direction Bouzeguène
Nous sommes mercredi, le temps est dégagé et nous avons pris la route pour rallier la ville de Tizi Ouzou où le driver en chef, Hubert Velud, nous avait donné rendez-vous. Il était 13h lorsque nous sommes arrivés à l’hôtel Ittourar, où on devait rencontrer le technicien français. A l’heure, ce dernier est arrivé en compagnie du secrétaire Lounès Amrani. Il était exactement 13h30 lorsque nous avons quitté la ville des Genêts pour rallier notre point d’arriver.

Une heure de route pour arriver à destination, une musique douce durant le trajet
Comme tout le monde le sait, le village Sahel de la commune de Bouzeguène se trouve à 60 kilomètres du chef-lieu de wilaya. Du coup, on a dû emprunter le chemin le plus court pour arriver rapidement et gagner du temps. Durant tout le trajet, on a écouté le chanteur algérien « Soolking », bien apprécié par le coach français. Au bout d’une heure de route, nous découvrons la plaque indiquant notre présence au village Sahel. Et c’est à partir de là que notre reportage commence.

Velud découvre les beaux paysages et les montagnes enneigées
En plus de la musique accompagnée de belles paroles du chanteur algérien, le technicien français a énormément apprécié le trajet, notamment lorsque nous découvrons les beaux paysages et les montagnes enneigées. A ce moment, il a directement fait la liaison avec les villages en France, en région Auvergne-Rhône-Alpes qui, selon lui, se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Cela l’a énormément émerveillé.

Un accueil des plus chaleureux lui a été réservé par les villageois
Une fois à Sahel, de l’intérieur du véhicule, nous avons vu ses habitants entre les petites ruelles en train de papoter. Au début, personne ne reconnaissait notre délégation. Mais une fois sorti de la voiture, les gens l’ont rapidement repéré qu’il s’agissait du coach de la JSK. En quelques secondes, une immense foule s’est précipitée vers lui pour le saluer et lui souhaiter la bienvenue, tout en profitant pour prendre des photos souvenirs ensemble. Tellement décontracté, ce technicien commençait à discuter avec eux, en prononçant quelques mots en  arabe, comme «labès, inch’Allah, choukran».

«Bonono», un guide qui connaît le village comme sa poche
Pour ne pas s’égarer dans les dédales du village, on avait besoin d’un guide. Un labyrinthe où on pouvait se perdre facilement. Mais le jeune «Bonono», très accueillant, a accepté de nous accompagner pour nous faire découvrir les coins et recoins de ce merveilleux village. Ce village, par sa propreté et sa beauté, ressemblait à ces villages suisses qu’on voyait sur le petit écran, tout était parfait. A un moment donné, le Français était resté bouche bée. Il ne s’attendait guère au décor qui s’offrait à lui, tout était minutieusement fait. Il était charmé par la propreté du site, et en a profité pour prendre beaucoup de photos et les envoyer à son fils, en France.

Première photo à la mosquée du village…
Au cours de sa visite, le hôte du village conseillait à ses habitants de faire la promotion de cet endroit fantastique pour accueillir des touristes, tout en prenant sa première photo devant la mosquée du village. Un lieu sympathique situé à côté de «Tadjmats», l’endroit le plus apprécié des Kabyles où ils se donnent rendez-vous pour se rencontrer chaque soir et passer du temps.

… la deuxième avec «Na Malha», une vieillarde de 85 ans
Après cette première prise de contact, nous nous sommes rendus à l’intérieur du village pour rencontrer les habitants et les vieilles Kabyles en tenues traditionnelles. Un instant bien savouré par le coach des Lions du Djurdjura. La preuve, il les a invitées à marquer ce moment, notamment «Na Malha», une vieillarde de 85 ans qui reçoit Velud en entonnant un chant kabyle réputé de Slimane Azem. Même s’il ne comprenait pas le sens, il a quand même aimé le rythme et s’est mis à applaudir.

Première halte, une veille bâtisse de Kabylie
Le Français a croisé aussi des vieilles femmes revenant des champs où elles cueillaient des olives, et l’une d’elles nous a invités à découvrir sa maisonnette, une typique demeure de l’ancien âge qui faisait un grand feu au milieu d’une terrasse pour s’abriter du froid glacial d’hiver. Ce geste a été ressenti par Velud qui, pour la première fois, a découvert la vraie vie des montagnards qui, en dépit de toutes les conditions de vie draconiennes, tiennent à leurs traditions ancestrales.

Deuxième arrêt, ‘‘Thala’’
En quittant la maison, nous nous sommes rendus à «Thala», un lieu où l’eau d’une source coule à flot. La fontaine a été complètement rénovée par les villageois qui, pour rappel, ont consacré cinq ans pour la réhabiliter. La coach a pris une photo de cette bâtisse digne d’un chef-d’œuvre.

Hubert a immortalisé le reportage sur son téléphone
Au cours de la randonnée, le technicien français enregistrait tout sur son téléphone pour les transmettre à ses proches en France. Il demandait souvent au secrétaire de l’équipe de le prendre en photo devant des monuments, des petites maisonnettes et même avec les gens du village.

Pause-café à la cafétéria du village
Après plus d’une heure de visite, nous avons fait une halte dans une cafétéria du village, en invitant le coach à siroter un thé bien chaud, car il fait frais là-haut dans la montagne. Les gens qui s’y trouvaient à l’intérieur ont eu l’occasion de papoter avec le coach français qui les recevaient avec sourire, notamment les amoureux de la JSK. Il a finalement déduit que la JSK est plus qu’un club de football, c’est une histoire.

Une partie de «belote» avec une victoire écrasante du coach
Au moment où il s’apprêtait à quitter la cafétéria, le technicien a été invité par les villageois à une partie de cartes. Le Français leur a proposé une partie de «belote». En trois minutes, Velud a écrasé ses adversaires en s’offrant une victoire, et laisser sa place à un autre. Il a remercié tout le monde pour ce bon et agréable échange.

Ni mégots ni bouteilles, tout est clean, tout est trié
Ce qui est frappant dans ce village, c’est l’organisation mise en place par les habitants. En effet, ses 7000 habitants respectent à la lettre les règles d’hygiène notifiées par le comité du village. Selon notre guide, il est strictement interdit de jeter des mégots, des bouteilles ou toutes sortes de déchets par terre. Des cendriers ont été accrochés un peu partout dans les quatre coins du village. Le civisme qui caractérise ses habitants se voyait dès le premier contact. L’entraîneur était émerveillé par la discipline de ses gens.

17h, la grosse surprise !
A 17h, le temps de l’interview, une surprise attendait le coach Hubert Velud. Ainsi, un groupe de femmes a voulu lui dédier une chanson spéciale JSK, dans une ancienne maison du défunt chanteur Hocine-Ouali. Un geste qui a laissé le coach Velud sans voix, lui qui ne s’attendait pas à ce genre d’ambiance créée par des femmes dont l’amour pour leur club est inné.

Une dernière photo avec le poster de la JSK, vainqueur de la coue de la CAF en 2001
Dans l’une des ruelles du site, un poster de la JSK version 2000/2001 était accroché à un mur. En le voyant, Velud a tenu à marquer cet instant par une prise de vue. On lui a expliqué qu’il s’agissait de l’équipe qui avait remporté la deuxième Coupe de la CAF pour la deuxième fois de suite en 2001.

Les villageois exigeants : «Ramenez-nous un titre cette saison»
Même s’ils se sont montrés très réceptifs et accueillants, les habitants du village Sahel, amoureux de la JSK, étaient ravis de voir chez eux le driver de leur équipe favorite. Ces derniers, après l’avoir bien reçu, n’ont pas manqué l’occasion de lui exiger un titre cette saison. D’ailleurs même les vieilles suivent l’actualité du club : «Vous êtes à la tête d’une grande équipe, d’un symbole. On a faim de titres et cette saison, la JSK doit remporter un trophée. On compte énormément sur vous pour nous faire plaisir.» Velud, à ce moment-là, se contentait de répondre : «Inch’Allah.»

Le maire de Bouzeguène s’est déplacé spécialement pour le coach
Au moment où on allait quitter le village, après trois heures de découverte, nous avons été interrompus par l’un des habitants qui nous a demandé d’attendre le maire de Bouzeguène lequel insistait pour rencontrer Hubert Velud. Ce dernier s’est déplacé spécialement pour saluer le coach des Canaris. Il lui a expliqué les sacrifices consentis par les villageois qui se sont donnés à fond pour donner la meilleure image de leur village. Il lui a aussi dit qu’il est nécessaire et important d’apporter des changements et de pousser les gens à s’améliorer et à prendre à devenir plus responsables.

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Les habitants de Sahel demandent à Velud de ramener la JSK pour s’y entraîner
Durant ce reportage, notre guide nous a fait savoir que leur village a récemment réceptionné un joli stade doté d’une belle pelouse synthétique. C’était, en effet, l’occasion pour lui de proposer au coach de ramener un jour les Jaune et Vert pour au moins une séance de travail. A rappeler qu’un hôtel quatre étoile a été bâti dernièrement à quelques kilomètres du village. Ce qui pourrait permettre au club du Djurdjura d’envisager un regroupement à Bouzeguène.

Velud était heureux de ce déplacement
A notre arrivée dans ce lieu magique, Velud n’a pas manqué de dire : «Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir Velud ici !» Mais une fois la visite commencée, il n’a pas du tout regretté ce déplacement. Il a énormément apprécié cette visite qui lui a permis d’être dans la peau des Kabyles durant au moins quelques heures. Bonne chance coach, à la prochaine !

Le maire invite les Canaris à un couscous
A l’issue de la discussion entre Velud et le maire de Bouzeguène, ce dernier en a profité pour inviter le technicien kabyle et les joueurs à un couscous dans cette localité. Une invitation qui a été acceptée par le driver, qui lui a promis de faire tout son possible pour répondre favorablement à cette invitation.
 


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