Sommet de l'OPEP

Vers une nouvelle baisse de la production



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Les prix du pétrole progressaient ce mercredi en cours d'échanges européens, après que l'Irak a une nouvelle fois suggéré une baisse de la production des membres de l'Opep et de leurs alliés, réunis à Vienne jusqu'à demain.

Hier vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 61,98 dollars à Londres, en hausse de 1,91% par rapport à la clôture de mardi.

A New York, le baril américain de WTIWTI pour janvier gagnait 1,64% à 57,02 dollars.

Après avoir atterri à Vienne mardi soir, "le ministre irakien du Pétrole a à nouveau suggéré que l'OPEP+ allait étudier une nouvelle baisse de la production et qu'il ne pensait pas que les autres membres seront un obstacle", ont souligné Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes pour ING.

"Selon le ministre irakien, un consensus a été trouvé entre plusieurs membres clés de l'OPEP" pour diminuer la production de 400.000 barils par jour supplémentaires, ce qui porterait le total des coupes à 1,6 million de barils, a précisé Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank, pour expliquer en partie la solidité des prix.

"Cependant, avec plusieurs membres qui ne tiennent pas leurs engagements, dont l'Irak, des pays pourraient être réticents à amplifier les baisses", ont ajouté les analystes d'ING.

Pour le moment, l'Arabie saoudite, qui a tout intérêt à voir les prix progresser alors qu'elle cherche à vendre en Bourse une partie de sa compagnie nationale Aramco, compense les dépassements des autres membres en faisant du zèle.

Depuis 2017, l'OPEP+ encadre sa production de pétrole afin de lutter contre une offre excédentaire provoquée par l'essor de la production aux États-Unis, premier producteur mondial qui ne participe pas aux mesures d'encadrement.

Le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, a déclaré que Moscou n'avait pas encore finalisé sa position. "Patientons (...) Mais je crois que la réunion, comme d'habitude, sera de nature constructive", a-t-il ajouté devant des journalistes à Moscou.

L'accord d'encadrement actuel prévoit une réduction globale de la production de 1,2 million de barils par jour (bpj), soit environ 1,2% de la demande mondiale.

Deux sources ont indiqué à Reuters que l'OPEP+ envisageait de réduire la production d'au moins 400.000 de bpj supplémentaires.

Un haut représentant de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a cependant estimé qu'il était peu probable que l'OPEP convienne d'une modification de son accord d'encadrement du fait des incertitudes pesant sur le marché.

"Il y a beaucoup d'incertitudes, notamment sur les perspectives de production du pétrole de schiste aux États-Unis, la solidité de la demande, les perspectives économiques globales Ils vont probablement ne rien changer et se réunir de nouveau en mars", a dit Neil Atkinson, directeur de la division des marchés pétroliers de l'AIE.

Par ailleurs, les prix avaient été mis sous pression mardi, après que "les espoirs d'un accord (sino-américain) conclu avant la fin de l'année ont été anéantis", selon Stephen Brennock, pour PVM.

Selon plusieurs analystes, les données de la fédération professionnelles American Petroleum Institute (API), qui ont fait état d'une baisse plus importante que prévu des stocks de bruts américain à -3,7 millions de barils, ont cependant aidé les cours à se reprendre.

Les investisseurs garderont un œil sur les données officielles du gouvernement, considérée comme plus fiables.


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