Présidentielle-débat

les candidats présentent leur vision de traitement les revendications du Hirak populaire



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Lors du débat télévisé organisé par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) au Centre international de conférences (CIC) d'Alger, les candidats à la prochaine élection présidentielle, qui ont pris la parole selon le tirage au sort organisé à cette occasion, ont livré à l'opinion publique leur démarche pour répondre aux revendications du "Hirak".

Ali Benflis, président de Talaie El Hourryet, a indiqué que sa participation à la présidentielle était "au service du peuple", assurant qu'il "assume les aspirations du peuple algérien" au changement et à la satisfaction des revendications soulevées par le Hirak du 22 février.

Le président de Talaie El Hourriyet s'est engagé, en cas de victoire à cette élection de réaliser son programme "dans sa totalité" et qui repose essentiellement sur "la consolidation du front intérieur". Il n'a pas précisé avec exactitude ce qu'il entend par "front intérieur".

De son côté, le candidat Azzedine Mihoubi a affirmé que son programme "prévoit plusieurs réponses" aux revendications populaires, s'engageant à les mettre en œuvre s'il est élu président de la République.

Après avoir promis de faire du 22 févier "une journée de la souveraineté populaire", M. Mihoubi, qui assure l'intérim du SG du RND, a indiqué qu'il préservera "le caractère pacifique de ce Hirak", soulignant que le dialogue "est le socle" pour édifier une République d'institutions et une Algérie réconciliée avec "elle même''et fraternelle.

Abdelkader Bengrina du parti Al Bina s'est félicité quant à lui des réalisations du Hirak populaire au niveau politique, disant que le peuple "a donné une leçon au pouvoir et "a fait échouer le 5ème mandat" que briguait le président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika.

Il a ajouté que le Hirak populaire a permis de concrétiser plusieurs revendications, s'engageant à satisfaire "le reste". Il a promis également, s'il est élu président de la République, d'ouvrir un dialogue global avec les opposants de cette élection".

Qualifiant le Hirak de "révolution", le candidat Abdelaziz Belaid a mis l'accent par ailleurs sur la nécessité d'"adopter de nouvelles méthodes avec de nouvelles mentalités pour aller vers une nouvelle République".

Le scrutin du 12 décembre est "un nouveau départ pour l'Algérie" pour l'édification d'une République basée sur le principe de l'Etat de droit, d'institutions et de libertés", a estimé le président du Front Moustakbel, soulignant qu'il était "grand temps pour remettre le flambeau à la génération de l'indépendance".

Pour sa part, le candidat Abdelmadjid Tebboune s'est engagé à être "fidèle aux revendications du Hirak", le qualifiant de "bénédiction" car il a fait éviter à l'Algérie des catastrophes".

Il a salué également le rôle pivot de l'Armée nationale populaire (ANP) dans l'accompagnement du "Hirak", déclarant que "c'est grâce à l'ANP que nous somme arrivés à ce stade".


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