Lutte contre la corruption

Une priorité fortement exprimée



...

C'est l'une des questions de l'heure les plus importantes qui revenait souvent dans les débats. L'opinion publique semble comme galvanisée par ce dossier et cherche bien entendu à connaître les véritables intentions du président élu, ainsi que sa volonté à combattre ce fléau.

Abdelmadjid Tebboune a placé la lutte contre la corruption parmi ses priorités, en s'engageant à lutter "rigoureusement" contre ce fléau, à assainir le pays de ses résidus et à poursuivre la traduction en justice de "la bande qui a pillé l'argent public".

Il a affirmé, d'emblée après son élection, que "la loi relative à la lutte contre la corruption sera maintenue", soulignant que la "grâce présidentielle ne touchera pas les personnes impliquées dans des affaires de corruption".

Dans son programme et durant sa campagne électorale, M. Tebboune avait fait part, à maintes reprises, de son engagement pour l'"éradication de la corruption et la poursuite en justice des personnes impliquées dans le détournement des deniers publics", ainsi que de mettre un terme à l'emprise de l'argent sale sur la politique.

Dénonçant le phénomène de "détournement de deniers publics et la détérioration du niveau de vie des citoyens", il a fait part, aussi, de son engagement à poursuivre l'opération d'"assainissement" de la situation, à savoir la lutte contre la corruption et toutes les formes de dilapidation des deniers publics, ainsi que la "récupération des fonds volés".

M. Tebboune a fait savoir, à ce propos, "connaître" les lieux de placement de ces fonds volés qui permettront, une fois rapatriés, de couvrir une grande partie des dépenses annoncés dans son programme électoral.

Pour lui, "la guerre contre la corruption sera poursuivie" et les fonds transférés illégalement seront "récupérés", du moment, a-t-il souligné, qu'il existe des mécanismes pour le faire.

L'élection présidentielle du 12 décembre intervient dans un contexte marqué par la lutte contre la corruption qui cible d'anciens hauts responsables du pays.

La semaine ayant précédé le scrutin a vu la justice prononcer des peines allant jusqu'à 20 ans de prison ferme, assorties d'amendes oscillant entre 100.000 et 2 millions de DA, à l'encontre, notamment, des deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia (15 ans de prison) et Abdelmalek Sellal (12 ans).

Il s'agit également d'anciens ministres et d'hommes d'affaires impliqués dans l'affaire de montage automobile ayant causé une perte de plus de 128 milliards de DA au Trésor public, et du financement occulte de la campagne électorale de l'ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Pour rappel, Abdelmadjid Tebboune a remporté l'élection présidentielle avec 58,15% des voix exprimées, devançant les quatre autres candidats, en l'occurrence Abdelkader Bengrina (17,38%) des voix, Ali Benflis (10,55%), Azzedine Mihoubi (7,26%) et Abdelaziz Belaïd (6,66 %).


Lire la suite sur Le jeune indépendant.

Publier des annonces gratuites

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites