Le général Ghali Belkecir, l’ancien patron de la gendarmerie nationale, l’officier militaire dont le nom est régulièrement évoqué dans les scandales de corruption et de dilapidation de deniers publics, a débuté la nouvelle année 2020 à Paris en France et l’homme ne veut pas revenir en Algérie, a-t-on appris auprès de plusieurs sources très proches de son entourage.
L’ex-patron de la gendarmerie algérienne se trouve à l’étranger, entre Barcelone et Paris plus exactement, depuis plusieurs semaines et ne cache plus ses craintes d’être convoqué et harcelé par la justice algérienne. Après le décès de son « protecteur », le défunt Ahmed Gaid Salah, le général Ghali Belkecir, limogé de son poste le 24 juillet 2019, ne se sent plus en sécurité ni à Alger ni à Mostaganem, la région de ses origines, ni ailleurs en Algérie. Selon nos investigations, le général Ghali Belkecir a eu vent qu’une procédure judiciaire est en ce moment en cours de préparation au tribunal militaire de Blida pour l’inculper officiellement dans plusieurs dossiers sulfureux.
Face à cette menace, le controversé général algérien a préféré prolonger son long séjour en Europe où il fait régulièrement les va-et-vient entre Paris et Barcelone. L’ex-patron de la gendarmerie nationale essaie de régulariser sa situation et de s’établir en Europe en compagnie de son épouse, la fameuse Fatiha Boukers, l’ex-Présidente de la Cour de Tipaza, elle aussi citée dans plusieurs affaires liées au dossier de l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh, emprisonné à El-Harrach depuis le 22 août 2019.