Ce qui va changer cette année pour les Algériens résidents en France



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Travail, régime des non-salariés, aides sociales et pensions : qui dit nouvelle année dit nouvelles règles. Mais également prix qui grimpent ou diminuent, selon les cas. C’est aussi une tradition du 1er janvier, de nombreuses nouveautés affectant le pouvoir d’achat à la hausse comme à la baisse entrent en vigueur. Pensions de retraite, médicaments génériques, «prime Macron» : tour d’horizon des principales règles qui évoluent en matière de finances personnelles et de démarches.
Travail. Qui dit 1er janvier dit revalorisation du Smic. Le montant horaire du salaire minimum passe ainsi de 10,03 à 10,15 euros brut. Gain mensuel pour 35 heures par semaine : 18,20 euros. Cette hausse de 1,2% correspond à l’application stricte de la formule réglementaire, qui prend en compte l’évolution des prix pour les ménages les plus modestes et des salaires des ouvriers et employés.
Toujours pas de coup de pouce, donc, cette année.
Salariés, la «prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat», initiée en réponse au mouvement des «Gilets jaunes», a, par ailleurs, été reconduite en 2020, mais seuls les employeurs ayant mis en place un accord d’intéressement pourront la verser. Ils auront jusqu’à fin juin, contre fin mars dans la version 2019. Comme l’an dernier, cette «prime Macron» de 1 000 euros maximum, exonérée d’impôt, de cotisations et contributions sociales, est réservée aux salariés touchant moins de trois fois le Smic.
Clap de fin pour le Régime social des indépendants (RSI), les non-salariés (professions libérales, commerçants, artisans). Ce 1er janvier 2020 marque la dernière étape de la suppression du fameux RSI et de l’intégration progressive de ses affiliés au régime général de sécurité sociale.
Dès ce 1er janvier, tous les artisans et commerçants ont pour interlocutrices les caisses de l’assurance retraite pour leurs pensions (les libéraux conservent leurs régimes). Et tous les indépendants, libéraux compris, dépendront de l’assurance-maladie pour leur santé à partir de janvier ou février (date de rattachement transmise individuellement). Aucune démarche à réaliser. Quant aux indépendantes, elles bénéficieront, dans le cadre d’une expérimentation de trois ans, d’un congé de maternité plus souple, avec possibilité de reprendre leur activité à temps partiel.
Pour les microentrepreneurs, la nouvelle année rime avec diminution des allégements de cotisations sociales de début d’activité accordés dans le cadre de l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre). Pour les nouveaux autoentrepreneurs, l’exonération ne sera plus que de 50% pendant un an. Ceux déjà en activité verront leur exonération limitée à 25% la deuxième année et à 10% la troisième.
Parmi les nouveautés pour les fonctionnaires. une hausse des cotisations retraite – le taux passe de 10,83% à 11,10% – et la possibilité de rupture conventionnelle, introduite à titre expérimental pour six ans (décret d’application non paru).
Aides sociales et pensions. Quelle revalorisation pour les retraites de base le 1er janvier 2020 ? C’est compliqué… Tout dépend du montant total des pensions touchées par la personne, de base et complémentaires, réversions comprises. Si celles-ci ne dépassent pas, additionnées, 2 000 euros bruts mensuels, la hausse, calée sur l’inflation, est de 1%.
Sinon, c’est 0,3%, le gouvernement ayant opté pour une «revalorisation différenciée». Subtilité : à des fins de lissage, le taux variera toutefois entre 0,4% et 0,8% pour les retraites comprises entre 2 001 et 2 014 euros inclus. Une seule exception à ce schéma concerne les avocats, qui verront tous leurs pensions de base augmenter de 1%.
Quant à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). l’ex-minimum vieillesse, qui concerne généralement les seniors d’au moins 65 ans ayant peu ou pas cotisé, elle doit être portée à 903,20 euros (montant maximal pour une personne seule). Soit une nouvelle revalorisation exceptionnelle de 35 euros.


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