Quel rôle pour le général Benamara dans l’ardue réforme des services secrets ?



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Par Mohamed K. – La désignation de l’ancien chef de cabinet du général Toufik à la présidence de la République est-elle le prélude à une reconstitution des services secrets déstructurés par Gaïd-Salah ? Tout porte à le croire. Le général Mansour Benamara, dit Hadj Redouane, est la boîte noire de l’ex-Département des renseignements et de la sécurité (DRS), dont de nombreux experts et analystes réclament le retour sous la forme laissée par Bouteflika lors de la dernière restructuration des services en 2015.

L’ancien chef de l’Etat avait sorti du fond du tiroir de la présidence de la République un décret non publiable que Chadli avait signé mais qui n’avait jamais été exécuté. Les missions des services secrets avaient été réparties de sorte à éviter que le chef du DRS continue de jouir de sa surpuissance rendue possible par la concentration de plusieurs structures sous ses ordres directs. La décision de Bouteflika avait été critiquée par certains car en la déterrant, plus de vingt-cinq ans après son élaboration, a fait dire à de nombreux analystes que le but recherché par Bouteflika n’était pas de veiller à un équilibre dans la répartition des attributions, mais d’affaiblir les très puissants services secrets au profit du chef d’état-major de l’époque, le général Gaïd-Salah, qui servait de pilier pour le quatrième mandat vacillant du Président malade.

Selon des sources informées, le rappel du général Mansour Benamara, appelé à jouer un rôle important dans la remise en marche de la redoutable machine du renseignement algérien, n’obéit qu’à un seul objectif, celui de réparer les dégâts commis par Gaïd-Salah qui a mis sous sa coupe un service dont il ne maîtrisait pas le fonctionnement délicat, au point d’en confier les commandes à des généraux inexpérimentés dans ce domaine sensible. Nos sources soulignent, par ailleurs, que «quel que soit le procès d’intention qu’on puisse faire à Tebboune, mal élu et rejeté par la majorité des citoyens, il ne pourra pas commettre l’erreur de son prédécesseur qui a consisté à s’accrocher au pouvoir indéfiniment». «Tebboune ne fera qu’un mandat, s’il arrive à le terminer, et les Algériens ne peuvent, maintenant qu’ils ont été mis devant le fait accompli avec le passage en force du 12 décembre que le Hirak n’a pas pu empêcher malgré l’abstention record, qu’espérer que les changements promis soient réalisés très vite, à commencer par la restructuration des institutions qui seront appelées à jouer un rôle essentiel dans cette période de transition, car c’en est une», expliquent nos sources.

Jusqu’où Tebboune pourra-t-il aller dans ses réformes, sachant qu’il fait face à une contestation populaire intacte et qu’il devra affronter des résistances farouches au sein des institutions qu’il veut réformer, à leur tête les services secrets ?

M. K.


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