Dangereuse mobilisation de mercenaires syriens et soudanais à nos frontières est



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Par Nabil D. – Des sources médiatiques font état de manifestations au Soudan contre la mobilisation de jeunes Soudanais par les Emirats arabes unis. Des familles soudanaises se sont, en effet, rassemblées devant l’ambassade des Emirats arabes unis à Khartoum pour protester contre l’enrôlement forcé de jeunes Soudanais ayant répondu à des offres d’emploi dans ce pays mais, une fois sur place, sont envoyés de force comme chair à canon en Libye au service de Khalifa Haftar.

Dans le camp adverse, la Turquie recrute en Syrie, selon les révélations faites par l’agence de presse Asia Times, dont le correspondant local aurait «visité un des trois centres de recrutement dans les régions du nord-ouest du pays, contrôlé par la Turquie» où «l’enrôlement de combattants pour leur envoi en Libye ne s’est arrêté ni avant ni après la conférence de Berlin». «Environ 800 hommes seront déployées en Libye», a indiqué une source libyenne à notre site, en se basant sur la déclaration d’un responsable du gouvernement d’opposition syrien. Selon lui, «500 d’entre eux sont des membres de factions ethniques turkmènes, les brigades Sultan Murad et Sultan Shah, et la division Muatasim qui rejoindront des centaines d’autres combattants syriens déjà déployés en Libye».

La Turquie et les Emirats arabes unis se livrent une guerre par procuration. Intervenant directement dans le conflit libyen, ces deux Etats arment chacun ses alliés sur place dans la perspective de l’accaparement des richesses de ce vaste pays riche et peu peuplé. Des mercenaires avaient été envoyés en Libye dès le début de la guerre civile en 2011. La situation chaotique en Libye a eu des conséquences directes sur la sécurité de l’Algérie, l’attaque terroriste de Tiguentourine en janvier 2013 ayant été planifiée et exécutée à partir du territoire libyen.

Aux mercenaires et agents secrets occidentaux qui avaient pour mission de renverser le régime de Kadhafi et son assassinat sont substitués des «combattants» issus d’Afrique et du Moyen-Orient, payés par les deux principaux protagonistes dans la crise libyenne, à savoir Ankara et Abu Dhabi, le premier soutenant le gouvernement de Tripoli sous la conduite de Fayez Al-Sarraj, le second les forces de Khalifa Haftar.

L’Algérie a haussé le ton en s’opposant à toute ingérence ou intervention militaire directe dans ce pays voisin. La visite d’Etat du Président turc et le déplacement du ministre émirati des Affaires étrangères à Alger s’inscrivent dans cette guerre par Libyens et mercenaires étrangers interposés qui agace le pays pivot du Maghreb dont l’armée a effectué un exercice militaire au plus près de la frontière libyenne, quelques jours à peine avant la tenue de la conférence de Berlin, en guise de mise en garde à toutes les parties au conflit.

N. B.


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