Chérif mellal, président de la JSK

 «Le bilan, c’est en fin de saison»



...

On avance à grande échelle. Nous serons sacrés champion d’Algérie, qu’on nous laisse travailler», a déclaré Chérif Mellal. Sèchement critiqué par une partie des supporters après l’élimination de son équipe en Ligue des champions d’Afrique, le président de la JS Kabylie, Chérif Mellal, dit refuser de céder le club à ceux qu’il qualifie de «voyous et de vautours qui cherchent à semer la fitna».

Intervenant lundi soir sur la chaîne Youtube Kabylie News Tizi Ouzou, Chérif Mellal s’est montré outré par l’attitude de ses pourfendeurs qui sont montés au créneau pour alerter sur la santé fragile des Jaune et Vert, évincés prématurément de l’épreuve populaire et de la compétition continentale. «Aucun investisseur n’acceptera de venir à la JSK à cause de ces énergumènes qui nous ont amenés à disputer à huis clos cinq match sur 15 joués durant la phase aller.

Ils ont donné une mauvaise image du club. Personne ne prendrait le risque d’engager ses capitaux dans ces conditions et affronter ces voyous. S’il y a quelqu’un qui est capable d’emmener le club à bon port, qu’il se manifeste. Je suis prêt à discuter, à condition qu’on fasse la comptabilité et qu’on me rembourse au dernier centime tout l’argent injecté dans les caisses du club. Mais jamais je ne céderai la JSK à la rue, ou à des voyous qui manipulent sur les réseaux sociaux.

Quitte à mourir !» a-t-il lâché d’un ton qui en dit long sur ce qu’il endure à la tête du prestigieux club du Djurdjura après les contre-performances essuyées en début de championnat, en coupe d’Algérie et en Champion’s League. «La JSK est un symbole, un emblème national et des sacrifices à consentir. A mon arrivée, je m’attendais à vivre toutes sortes de difficultés inhérentes à ma fonction.

Je savais que les choses étaient compliquées et le terrain miné. Ma gestion ne plaît pas à certains supporters qui ont perdu leurs privilèges», a ajouté Chérif Mellal.

Plus loin, l’homme fort du club kabyle a exhorté les vrais fans à être conscients, aimer leur représentant. «Les portes de notre siège sont toujours ouvertes pour ceux qui veulent communiquer avec la direction. J’estime que c’est le moment d’être solidaire, main dans la main, afin de soutenir l’équipe qui disputera samedi son dernier match face à l’ES Tunis.

J’espère qu’on gagnera cette rencontre pour quitter la Ligue africaine par une victoire. Trois jours après, nous recevrons le NAHD. Nous devons soutenir cette jeune équipe jusqu’à la fin de la saison, où nous procéderons à un bilan général. Nous devons arrêter cette fitna qui n’est pas dans l’intérêt du club.

J’ai reçu une délégation de supporters venue se réconcilier avec nous. Je l’ai accueillie à bras ouverts, où est le problème ? Quand on tombe dans le piège, il faut savoir se ressaisir. Nous cherchons tous l’intérêt de la JSK», a soutenu le patron des Canaris.

Et de conclure sur une note d’espoir : «Main dans la main, vous verrez que nous serons sacrés champion d’Algérie en fin de saison, s’ils (les supporters) le veulent, sinon, laissez-nous travailler. Qu’on nous demande des comptes en fin de saison. Tout le monde sait ce que la JSK a connu l’année dernière. Je suis l’homme des défis, on va jouer nos chances à fond.

Nous avons une grande équipe en phase de construction. Ce n’est pas avec des insultes contre la direction et les joueurs qu’on avancera. Se classer 3e avec 5 matchs à huis clos est un exploit. Nous avons engagé un jeune entraîneur, jugez-nous en fin de saison. J’ai toujours assumé mes responsabilités. Qu’on nous laisse travailler. On avance à grande échelle.» 


Lire la suite sur El Watan.