Exclusif. Déstabilisé et secoué par ses adversaires

Tebboune rencontre Chengriha qui l’assure de tout son soutien



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Panique au Palais Présidentiel d’El-Mouradia après à peine 50 jours d’investiture d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Etat algérien. Tebboune rencontre de sérieuses résistances au sein des institutions sécuritaires et de l’appareil judiciaire qui échappent entièrement à son contrôle. Plusieurs de ces décisions ont été torpillées et la tension entre lui et ses adversaires au sein du sérail est montée d’un cran avec l’épisode du nouveau directeur général des douanes algériennes dont la désignation a été annulée à la toute dernière minute par les services de sécurité. Une véritable humiliation infligée à la Présidence de la République qui avait adopté cette nomination en plein Conseil des Ministres. 

Tebboune est sous pression. Son fils, Khaled Tebboune, est toujours en prison et la justice tarde à programmer son procès. Aujourd’hui, mercredi 5 février, le tribunal de Sidi M’hamed a reporté pour des motifs étranges le procès du fils de la Président de la République qui demeure ainsi en détention. Ce qui créé une situation inédite dans l’histoire de l’Algérie. Par ailleurs, plusieurs sources bien informées ont assuré à Algérie Part que le Président Tebboune est régulièrement victime d’un chantage indirect exercé par des hauts responsables et lobbyistes au sein de certaines institutions sécuritaires et judiciaires qui s’opposent catégoriquement à certains changements que le nouveau Président veut initier.

Preuve en est, plusieurs membres de l’actuel gouvernement raillé par les Algériens pour son incompétence et son incohérence ont été imposés au Chef de l’Etat par ses lobbys militaires et sécuritaires. Dans ce contexte bouillonnant, Tebboune a exprimé haut et fort sa frustration au point d’exprimer le besoin de réclamer en urgence le concours et l’aide précieuse de l’actuel Chef d’Etat-Major de l’ANP, Said Chengriha. Ce dernier s’est déplacé officiellement aujourd’hui mercredi au Palais présidentiel d’El-Mouradia pour rencontrer un Tebboune déçu et dégoûté. Chengriha a rassuré le nouveau Président et a tenté de lui remonter le moral. Said Chengriha est catégorique : l’ANP soutient le nouveau Président dans ses projets et elle s’oppose à tout interventionnisme dans le champ politique.

Mais après avoir écouté les complaintes de Tebboune, Chengriha revient au siège du ministère de la Défense pour y convoquer en toute urgence une réunion de crise. A cette réunion, plusieurs décideurs influents de l’institution militaire étaient présents. Il s’agit notamment du général de corps d’armée Benali Benali, le chef de la Garde Républicaine, le général-major Abdelhamid Ghriss, le secrétaire général du ministère de la Défense Nationale, et plusieurs autres chefs et commandants de corps militaires stratégiques au sein de l’ANP.

Au cours de cette réunion, Chengriha a fait une sévère mise au point : l’armée soutient l’actuel Président de la République et il n’est pas question de laisser des forces occultes ralentir son travail oui lui faire du chantage avec l’histoire de son fils en prison. « On ne veut pas d’un trois quarts de président, mais d’un Président tout court », a souligné avec insistance Said Chengriha qui a rappelé à ses collaborateurs et ses subordonnés que le pays traverse une dangereuse crise politique et l’armée se doit d’assumer sa responsabilité historique en préservant au grand maximum la stabilité de l’Etat et la cohésion de ses rangs.

Le message de Chengriha est donc clair : pas question de torpiller le travail de Tebboune ou d’interférer dans les affaires politiques du pays. Mais cette mise en garde suffira-t-elle pour refroidir les adversaires de Tebboune ?


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