Après la chute du Général Smail Serhoud, la justice algérienne rouvre le dossier de l’oligarque Benamor



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Après avoir été interpellé et conduit vers la brigade de Bab Jedid de la Gendarmerie Nationale, le milliardaire algérien Mohamed Laid Benamor, l’un des derniers oligarques algériens encore en liberté a été transféré devant le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) où il a été auditionné lui et ses deux autres frères actionnaires de plusieurs entreprises du groupe Benamor. Selon nos sources, c’est la chute du général Smail Serhoud, l’ex-chef d’Etat-Major de la gendarmerie nationale qui a permis la relance du dossier de ce richissime oligarque qui jouissait d’une véritable impunité alors que les autres grosses fortunes du pays héritées du régime Bouteflika ont été incarcérées à la prison d’El-Harrach. 

Le général Smail Serhoud était le principal protecteur du milliardaire Mohamed Laid Benamor et de ses frères, certifient nos sources. Les deux hommes se connaissent et se fréquentent depuis que l’ex-chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale dirigeant en 2018 le commandement régional de la gendarmerie nationale à Constantine. Le général Smail Serhoud a pesé de tout son poids pour ralentir au grand maximum les investigations de la gendarmerie nationale sur les affaires opaques et douteuses de Mohamed Laid Benamor.

Aujourd’hui, ce dernier est orphelin de son protecteur limogé de ses fonctions et remplacé récemment par le général Gouasmia Nouredine. Pas moins de 20 personnes ont été convoquées aujourd’hui mercredi par le tribunal de Sidi M’hamed pour qu’elles soient entendues dans le cadre des auditions judiciaires menées sur « le dossier Corso », la cession des actifs financiers et patrimoine matériel du grand complexe agroalimentaire étatique situé à Corso dans la wilaya de Boumerdès par le groupe public ERIAD au milliardaire Mohamed Laid Benamor. 

Début 2013, le groupe privé Benamor est devenu actionnaire à hauteur de 60% dans le complexe agroalimentaire public Eriad de Corso. La transaction a connu de nombreuses irrégularités et tout un outil de production d’une société étatique a été liquidé et bradé pour laisser de la place à un milliardaire privé qui n’a relancé aucune activité industrielle puisque ce projet de partenariat privé-public va s’arrêter brutalement au bout de quelques mois en raison d’une très mauvaise gestion et d’une mésentente entre le groupe Benamor et le groupe ERIAD. Ce qui n’a pas empêché le milliardaire Mohamed Laid Benamor d’obtenir un généraux prêt bancaire de la part de la BEA et des autorisations pour importer des équipements depuis l’étranger en devises sonnantes et trébuchantes.

Le scandale a été longtemps étouffé et implique trois ministres et l’ancien premier-ministre, Abdelmalek Sellal. Nous retrouvons aussi Rachid Benaissa, l’ex-ministre de l’agriculture au moment des faits et l’ancienne ministre de l’Industrie du gouvernement Bedoui, Djamil Tamazirt, qui fut à l’époque le PDG du groupe ERIAD.  Selon nos sources, le parquet du tribunal de Sidi M’hamed pourrait procéder dés ce mercredi soir à des placements en détention provisoire de plusieurs acteurs de ce scandale inédit.

 

 


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