Anis Rahmani incarcéré à la prison de Koléa



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Le P-DG du groupe médiatique Ennahar, Anis Rahmani, de son vrai nom Mohamed Mokadem, a été placé dans la nuit d’avant-hier en détention provisoire à la prison de Koléa.

Son incarcération a été décidée au terme de son audition par le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Raïs. Arrêté mercredi en fin d’après-midi, sur l’autoroute Ben Aknoun – Dar El-Beïda, alors qu’il était en compagnie de son épouse, il a passé près de 24 heures dans les locaux de la brigade de Gendarmerie de Bab Djedid (Alger). En outre, plusieurs sources ont évoqué la perquisition de son domicile, situé à l’Ouest d’Alger, durant la soirée de mercredi, dans le cadre de l’enquête menée par les gendarmes sur ordre du procureur de la République près le même tribunal.

A noter que Anis Rahmani est poursuivi dans une affaire liée à «l’acquisition d’avantages indus» et «la détention de comptes bancaires à l’étranger», a rapporté l’APS, qui a cité des sources du parquet. Et quelques heures avant son arrestation, le tribunal de Bir Mourad Raïs l’avait inculpé pour diffamation dans le cadre d’une plainte déposée par la famille de Amar Brahmia, membre du Comité olympique et sportif algérien, alors il y a un peu plus d’un mois, le même tribunal l’avait condamné à six mois de prison ferme, en compagnie de son rédacteur en chef, pour atteinte à la personnalité du général à la retraite Hocine Benhadid. Plusieurs sources ont également affirmé que pas moins de 300 plaintes ont été déposées contre sa chaîne Ennahar TV. La première remonte à 2013 et avait été déposée par l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), suite à un reportage sur les résidences universitaires qui avait fait naître, à l’époque, une grosse polémique.

Mohamed Laïd Benamor en détention préventive à El-Harrach

Par ailleurs, le patron du groupe agroalimentaire Amor Benamor, Mohamed Laïd Benamor, et son frère Mohamed El-Hadi ont été placés, avant-hier soir, en détention préventive à la prison d’El- Harrach par le magistrat instructeur du tribunal de Sidi M’Hamed pour des «faits de corruption». Les deux frères sont, notamment, poursuivis pour «dilapidation de deniers publics» et «exploitation illégale de terres agricoles». On a aussi appris que dix-sept autres personnes auditionnées dans le cadre de cette affaire ont été remises en liberté.
M. A. T.


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