Énergies renouvelables

Signature, en avril prochain, d’un mémorandum d’entente entre Sonelgaz et Desertec



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Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a annoncé, avant-hier, à Alger, la signature, en avril prochain, d’un mémorandum d’entente entre le groupe Sonelgaz et l’initiative Dii Desert Energy (Desertec).

Répondant à une question de l’APS sur la coopération avec l’initiative Desertec dans le domaine des énergies renouvelables, en marge de la conférence nationale de la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG), M. Arkab a expliqué que l’accord «englobe aussi bien le domaine technique que celui de la formation».

La coopération entre Sonelgaz et Desertec intervient au moment où le gouvernement soutient, dans son plan d’action, que la priorité sera accordée aux énergies renouvelables à travers l’élaboration d’un programme pour la production de 15 000 mégawatts d’électricité à l’horizon 2030.

Le PDG du groupe Sonelgaz, Chaher Boulakhras, a réaffirmé la volonté d’intégrer de nouveau l’initiative du consortium international Dii Desert Energie portant sur le développement des énergies renouvelables.

Une délégation du groupe Sonelgaz, qui a été chargé «de réaliser les programmes de développement des énergies renouvelables au vu de l’importance du gisement solaire de l’Algérie et de sa grande superficie», a participé au 10e sommet de Desertec à Berlin, il y a environ deux mois. «Notre coopération avec DII Desert Energie est très importante parce que nous avons arrêté des objectifs ambitieux et prometteurs en matière d’énergies renouvelables», a souligné Chaher Boulekhras.

Le ministère de l’Energie avait indiqué que l’Algérie était intéressée par la coopération avec le consortium allemand DII Desert Energy (Desertec) afin de renforcer les capacités de production d’énergie d’origine renouvelable et mieux les intégrer dans le système électrique algérien. En 2009, un groupe de grandes entreprises allemandes, unies dans Dii Desert Energy (alors connue sous le nom de «Desertec Industry Initiative», a lancé l’idée sur la mise en œuvre de projets solaires et éoliens dans les déserts d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA). L’initiative n’avait pas fait long feu en raison du peu d’intérêt porté à l’époque sous le règne de Abdelaziz Bouteflika et Chakib Khelil, ancien ministre de l’Energie aujourd’hui en fuite.

Ce dernier, qui avait, pendant longtemps, fait la promotion du nucléaire comme source d’énergie, a fait perdre un temps fou au pays en matière de développement des énergies renouvelables. L’Algérie pourra-t-elle se rattraper dans ce domaine ? Après avoir été pionnier dans les 1980 en Afrique du Nord et dans le monde arabe dans l’initiation d’un programme national en matière de production de l’énergie à partir du solaire, le pays traîne aujourd’hui la patte avec une capacité de production qui ne dépasse pas les 400 mw, alors que les précédents gouvernements misaient sur une production de 22 000 mw en 2030.

Ali Meziani


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