Le secteur informel impose son diktat
Le centre-ville de Mostaganem et de ses alentours est devenu la chasse gardée des vendeurs informels qui s’adonnent en toute quiétude à leurs activités.
Ce spectacle est visible sous les arcades, les rues et ruelles du centre-ville, du côté de la rue du Lion, les alentours du marché couvert et le souk d’Aïn Sefra qui sont pris d’assaut, dès le lever du jour, par des jeunes. Ils squattent les trottoirs, y déposent leurs marchandises sur des cartons leur servant de supports à marchandises jusqu’à obstruer la voie publique.
Les commerçants légaux et les habitants des quartiers, rongés par ce mal, ont compris que leurs requêtes transmises à la municipalité ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau. Les vendeurs, qui sont souvent agressés verbalement, ne savent plus à quel saint se vouer, sans parler de la ville qui souffre de la pollution, de la saleté, du manque flagrant d’espaces verts et d’organisation mais surtout de civisme.
A. B.