ES Sétif

L’Entente, en mode jeunots…



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L’adage «L’appétit vient en mangeant» sied parfaitement à l’Aigle noir.

Sans faire de bruit, l’ES Sétif continue son bonhomme de chemin. Malgré la multiplication des confrontations à enjeu, la défection de nombreux cadres (Ghacha, Redouani, Boussouf et Karaoui) et de Nabil Kouki, obligé de suivre le spectacle à partir des tribunes, le onze sétifien surmonte le neuvième obstacle de suite.

A quelques encablures d’un troisième derby en quelques jours, l’Entente a gagné sans trembler contre un pâle CABBA, et soigné sa confiance.

Evoluant avec un style fait de grinta, de vivacité et de solidarité collectivite, l’ESS, disposant d’une grande marge de progression, revient au-devant de la scène.

En sus du résultat qui lui permet de glaner des points, le plaçant à deux longueurs du podium, l’Aigle noir version Kouki gagne sur un autre plan.

En incorporant trois jeunes (Daghmoum, Berbache et Amoura), l’entraîneur en chef réconcilie non seulement l’Entente avec sa grande tradition de club formateur mais emboîte le pas aux défunts Mokhtar Aribi et Abdelhamid Kermali, ayant de tout temps fait confiance aux jeunes et aux joueurs du cru.

Misant sur un groupe de 15 à 16 éléments, le Tunisien, qui a redonné vie à son collectif, met dans le bain des inconnus. Flairant le bon coup, il titularise, pour le neuvième match d’affilée, Ahmed Kendouci. Ne cultivant aucun complexe, ce jeune de 20 ans s’impose comme le nouveau taulier de l’équipe.

Reconverti en latéral gauche, Laoufi (23 ans), qui a beaucoup souffert d’une injuste marginalisation, ne déçoit pas son mentor et oblige le revenant Ferhani à prendre son mal en patience.

Donnant une âme et un caractère à une formation en reconstruction, Nabil Kouki a fait sans nul doute comprendre à sa bande qu’en football de haut niveau, le travail est la source de toutes les conquêtes… 


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