Anis Rahmani de nouveau ce mercredi devant le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad pour l’affaire de l’enregistrement vocal du colonel Smail



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Le sinistre patron d’Ennahar TV, Anis Rahmani, a comparu de nouveau aujourd’hui mercredi devant le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Rais, a-t-on appris de sources sures. Et cette fois-ci, Anis Rahmani a été interrogé et auditionné à propos de la tristement célèbre affaire de l’enregistrement audio ou vocal impliquant un haut gradé du DRS, à savoir le colonel Smail l’ex-chef de la caserne d’Antar, diffusé par Ennahar TV le 9 octobre 2018. 

Il s’agit d’un dossier très sensible qui concerne une atteinte gravissime à une institution sécuritaire névralgique de l’Etat algérien. Pour rappel, au mois d’octobre 2018, après l’arrestation brève du journaliste Smail Djerbal, rédacteur en chef du site électronique d’information Alg24 appartenant au groupe Ennahar TV, par des agents de l’ex-DRS à la suite d’un article controversé contre Bachir Tartag, la chaîne de télévision privée Ennahar TV a dénoncé des menaces et une «arrestation arbitraire en dehors des lois de la république», avant de diffuser un enregistrement vocal d’une  communication téléphonique entre le directeur du groupe Ennahar, à savoir Anis Rahmani et celui qui était à l’époque des faits le directeur du Centre Principal des Opérations du Contre-Espionnage dit «Centre Anter» localisé à Ben Aknoun dans la banlieue d’Alger, à savoir le colonel Smail.

Cet enregistrement vocal a porté un préjudice inqualifiable aux services secrets algériens et à la crédibilité d’une institution aux missions sécuritaires délicates. Pis encore, il a dévoilé au grand public l’identité  d’un officier supérieur algérien des services secrets algériens et cela constitue un outrage caractérisé et inédit à corps constitué. Et cela peut valoir à Anis Rahmani au bas mot une peine d’emprisonnement de deux ans qui peut être aggravée si la justice requiert d’autres chefs d’inculpation beaucoup plus graves comme haute trahison envers l’Etat.


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