Révélation – Le DGSN Khelifa Ounissi et Les Transferts Illicites d’Argent d’Abdelmoumène Khalifa



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Mis à la retraite en 2012 avec le grade de contrôleur de Police, Khalifa Ounissi est resté 5 années comme chef de la deuxième brigade de la police des frontières de l’aéroport Houari Boumediene (la première brigade étant le port d’Alger) et plus de 11 années comme directeur au niveau de la DGSN.

Aujourd’hui à la tête de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), celui qu’on surnommait Cheb Khaled, pour sa ressemblance avec le roi de la musique Raï, avait joué un rôle peu connu par l’opinion publique dans ce qui avait alors constitué le plus grand scandale financier algérien.

Abdelmoumène Rafik Khalifa

Rafik Khalifa, 40 ans, pharmacien, fils d’un ministre du premier Président algérien Ahmed Ben Bella (1963-1965), avait bâti en peu de temps un empire, composé essentiellement de Khalifa Bank, qui gérait des dépôts aussi bien privés qu’institutionnels.

Le groupe Khalifa avait un chiffre d’affaires d’un milliard de dollars, et se composait d’une myriade de filiales diversifiées, dont la compagnie aérienne Khalifa Airways, l’immobilier, le bâtiment, la location de voitures de luxe, la chaîne de télévision K-News…

Pour rappel Anis Rahmani, devenu depuis patron d’Ennahar TV avant d’être incarcéré à la prison de Koléa, n’avait jamais pu recevoir d’accréditation du Ministère de la Communication pour prendre la tête du bureau d’Alger de K-News, la chaîne d’information en continu basée à Londres appartenant à Rafik Abdelmoumen Khalifa…

La chute de l’empire Khalifa avait commencé par la découverte faite par des douaniers en février 2003 à l’aéroport d’Alger, d’une mallette contenant deux millions d’euros en liquide que trois des cadres du groupe Khalifa, Sami Kassa, Sami Khlisa et Djamel Guelimi, Directeur Général de Khalifa Télévision, tentaient de sortir frauduleusement en s’envolant à bord du jet de leur patron à destination de Paris.

 

Les bureaux de la Direction de la Police aux Frontières (DPF) se situent à Dar El Beida où Abdelmoumen Khalifa avait pour habitude de passer y prendre un café chez son Ami Khelifa Ounissi.

 »Moumène » comme se plaisaient à l’appeler ses intimes, n’avait que quelques dizaines de mètres à parcourir depuis le bureau du chef de la police des frontières à son avion privé.

Point de scanner, point de contrôle sur les millions d’Euros qu’il a réussi à transférer à l’étranger, avec la bénédiction et la protection de Khelifa Ounissi, aujourd’hui promu patron de la police.

Khelifa Ounissi – Directeur de la Sureté nationale

C’est dans ce contexte que la phrase spontanée du jeune Sofiane Bakir Turki devient plus limpide.

 »Yetnahaw Gaa » (qu’ils partent tous) n’aura jamais été aussi mieux adaptée à ces hommes corrompus, ayant laissé sur le carreau des milliers de petits épargnants qui avaient eu la faiblesse de croire que leurs économies seraient en sûreté, dans les caisses de la Banque du jeune Milliardaire parrainé par Bouteflika, les militaires et la Police…

Oui Yetnahaw Gaa !

Amir Youness


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