Les «aveux» du général Lachkhem après notre article sur l’ex-ministre Feraoun



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Notre article sur l’ex-ministre Houda-Imane Feraoun a fait sortir le directeur central des transmissions au ministère de la Défense nationale de ses gonds. Ce dernier, agitant les fils de la marionnette derrière le rideau, a commandité un article dans un site dont on découvre – grâce à lui – qu’il est une création des officines secrètes. Le général Abdelkader Lachkhem riposte en se cachant derrière un prête-nom et tombe la casquette en faisant, sans s’en rendre compte, plusieurs aveux ô combien révélateurs.

Le fidèle lieutenant de Gaïd-Salah commence par s’offrir le qualificatif pompeux de cadre «irréprochable» de l’Armée nationale populaire. Un autosatisfecit en appelant forcément un autre, Lachkhem fait sienne l’antienne de son ancien chef hiérarchique et ramène l’ANP à sa petite personne en considérant, lui aussi, que le fait de citer son nom dans une affaire de justice l’impliquant d’une façon ou d’une autre relève d’une «campagne insidieuse contre l’armée», de même que toute critique contre Gaïd-Salah était estampillée «complot contre l’Etat».

On en rit encore.

Dans son mini-factum aux mille et une contrepèteries, le général Abdelkader Lachkhem admet à demi-mot qu’il est l’instigateur du sabotage de SLC, fleuron technologique national victime de l’appétit vorace de potentats du système dont il est un des éléments les plus nocifs. C’est que l’ostrogoth galonné a tout fait pour tuer une société algérienne au profit d’opérateurs étrangers à qui il a redistribué les fréquences comme bon lui semble, n’en faisant bien qu’à sa guise. SLC paye pour avoir refusé de se soumettre aux oukases de ce haut gradé par le biais de l’ancienne ministre Houda-Imane Feraoun et des pisse-copie de l’Autorité de dérégulation qu’il mène à la baguette.

Le général Lachkhem adopte une attitude défensive en essayant d’embrouiller l’opinion publique à travers la justification de la destruction de SLC qu’il arc-boute sur une décision de l’ARPCE. En s’en lavant ainsi les mains, notre Ponce Pilate national prépare, en quelque sorte, sa plaidoirie car il sait que la justice finira bien, une fois qu’elle brandira le glaive en lieu et place du téléphone, par instruire la dizaine de plaintes déposées par SLC contre le ministère et son appendice qui piétinent superbement les lois de la République.

Le général Lachkhem déforme la vérité en alléguant que «l’entreprise appartenant à la famille Nezzar avait bénéficié de largesses incommensurables et d’avantages illégaux durant le règne de Bouteflika». En s’adonnant à un tel infâme ragot, le tartarin barricadé se tire une balle dans le pied parce que si avantages il y avait, ceux-ci n’auraient pu être accordés sans son aval. Pis, il admet qu’il était un exécutant discipliné, obéissant, malléable, assujetti et passif aux ordres de l’ex-président Bouteflika comme le fut, d’ailleurs, son bienfaiteur chef, le général Gaïd-Salah.

L’article, qui se hisse péniblement au niveau d’une tartine d’écolier, résonne enfin comme un massage crypté à Houda-Imane Feraoun. Elle, sait qu’elle est lâchée par celui qui s’est servi d’elle pour établir de bonnes ondes avec ceux qui, comme lui, avaient intérêt à ce que SLC cesse d’exister. Lui, sait que l’ancienne protégée de Saïd Bouteflika crachera le morceau devant le juge et les témoins. D’où sa frousse.

Y.-F. Z.


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