Examen du PLFC-2020 par le gouvernement

Aucune mesure d’urgence pour atténuer l’impact de la crise



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L’avant-projet de la loi de finances complémentaire (LFC 2020) a été examiné mercredi dernier en réunion du gouvernement.

On ne connaît pas encore avec exactitude les remèdes que compte apporter l’Exécutif à une économie en situation de crise accentuée par les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus  mais, selon le communiqué rendu public par le Premier ministère, il n’y a visiblement aucune annonce importante à l’adresse des entreprises. C’est dire toute la prudence du gouvernement dans une conjoncture très difficile, marquée par l’amenuisement des recettes pétrolières.

Abderrahmane Raouia, ministre des Finances, qui a présenté une communication, a indiqué que le projet de loi de finances complémentaire 2020 vient corriger un certain nombre de dispositions de la loi de finances initiale pour 2020 et clarifier quelques règles qui encadrent l’investissement productif. Ainsi, les propositions de réaménagement  formulées concernent de nombreux secteurs et tendent à apporter la souplesse demandée par les opérateurs économiques, notamment ceux porteurs de projets d’investissement, en particulier dans le domaine de la microentreprise et des start-up. Il n’y a donc aucune mesure d’urgence. On le comprend bien à travers l’intervention du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui ne fait aucune référence à la crise actuelle.

Il a indiqué en effet que lors du dernier Conseil interministériel consacré au projet de loi de finances complémentaire, il avait été procédé à la mise en conformité du texte avec les directives du président de la République, notamment pour ce qui relève des mesures destinées à alléger la pression fiscale sur les opérateurs économiques aussi bien que sur les ménages. Selon lui, de par la nature des modifications introduites, la démarche poursuivie marque la volonté de l’Etat d’installer au plus vite un nouveau mode de gouvernance de l’investissement basé sur la transparence, l’efficacité et l’efficience et qui enrichit le pays par les ressources qu’il génère et par ses apports technologiques.

Abdelaziz Djerad annoncera, en effet, l’élaboration, avant la fin du premier semestre, d’une deuxième loi de finances complémentaire qui sera, elle, consacrée aux arbitrages et aux ajustements budgétaires. Cette deuxième LFC ainsi que le projet de loi de finances pour 2021 permettront, selon le communiqué du Premier ministère, de prendre en charge l’ensemble des mesures incitatives liées à la mise en œuvre des politiques sectorielles déclinées à partir du plan d’action du gouvernement.

Le gouvernement a entendu, également, une communication du ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, sur la situation du marché pétrolier international et ses perspectives. Elle a porté, indique la même source, sur la rapide et dangereuse détérioration du marché pétrolier international sous l’effet conjugué de deux chocs, qui se sont produits simultanément et qui sont liés à la baisse de la demande induite, principalement, par la situation sanitaire internationale et à une forte augmentation de l’offre du fait des quantités supplémentaires importantes mises sur le marché. Une situation qui a eu pour effet immédiat de faire plonger les cours à un niveau des plus bas situé autour des 30 dollars le baril. Ce qui affecte, bien évidemment, les recettes du pays.

Le gouvernement a entendu une communication du ministre du Commerce relative à la situation de la balance commerciale et aux mesures de sauvegarde à prendre pour la réduction des importations. Kamel Rezig a exposé le projet d’élargissement de la liste des marchandises soumises au droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS).

Selon lui, cette mesure de sauvegarde, qui remplace toutes les mesures de restrictions quantitatives déjà prises, constitue une contribution non négligeable pour le rééquilibrage de la balance des paiements. Elle représente aussi un soutien à la préservation des emplois et à la relance de l’investissement, soulignera le ministre du Commerce, qui a été chargé par le Premier ministre d’affiner la liste des produits soumis au DAPS et de veiller à garantir un approvisionnement régulier du marché national en produits de première nécessité et en matières premières et inputs.

Abdelaziz Djerad a indiqué, par ailleurs, que tous les efforts doivent tendre à l’amélioration de la capacité de résilience de notre économie, à la préservation de nos réserves de change, au développement de l’investissement et au maintien de la croissance de l’emploi.


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