Traitement contre le COVID-19

le Maroc achète des quantités importantes de chloroquine. L’Algérie ne prend aucune précaution !



...

Le paradoxe est étrange et soulève de nombreuses interrogations. Le Maroc vient d’acheter des quantités importantes de stocks de Nivaquine, un médicament antipaludéen produit à base de chloriquine par le groupe français Sanofi. Il s’agit d’une mesure qui a été prise en urgence par le gouvernement marocain dans le cadre des soins qui seront en train d’être testés contre le nouveau coronavirus COVID-19. Et en Algérie, le gouvernement n’a annoncé aucune action pour se doter de ce médicament qui commence à donner de l’espoir à toute la communauté internationale. 

Il faut savoir que la chloroquine est un médicament utilisé pour lutter contre le paludisme depuis plus de 70 ans. Il y a un mois, un pôle de recherche de Marseille en France a eu l’idée de faire des tests sur des patients atteints de coronavirus. Le professeur Raoult, de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, assure que son utilisation est spectaculaire: le coronavirus a disparu en six jours des trois quarts des patients. Jugés suffisamment concluants par le gouvernement français, ces tests ont été intégrés au programme d’études européen Discovery qui commence aujourd’hui dimanche.

Et même si ce médicament est encore à l’essai, le Maroc a préféré anticipé les évènements et acquérir au laboratoire français Sanofi l’ensemble du stock de Nivaquine, un médicament à base de chloroquine, produit dans ses usines de Casablanca. Dès mercredi dernier, le Premier ministre marocain sur son compte Twitter affirmait que tous les malades du Covid-19 seraient traités au Plaquenil, médicament lui aussi à base de chloroquine.

Si son effet est définitivement prouvé par les essais scientifiques, le Maroc va avoir un tout incontournable avec les quantités importantes de  chloroquine qu’il dispose maintenant dans ses stocks.

En France, des médecins appellent d’ores et déjà à l’utilisation de ce médicament contre le COVID-19. C’est le cas de Christian Perronne, chef du service infectiologie à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches. « On peut en produire beaucoup. Il faut y aller, il ne faut pas attendre d’avoir la confirmation dans plusieurs semaines », assure-t-il.

En Algérie, malheureusement, les autorités sanitaires et politiques n’ont fait preuve d’aucune anticipation et n’ont même pas réagi à ces informations qui nous parviennent de l’Europe. Et pourtant, il s’agit d’une lueur d’espoir. Et si demain, la chloroquine prouve son efficacité contre le COVID-19, le Maroc, et les autres pays qui ont pris leurs précautions dés maintenant, pourront soulager les souffrances et sauver les vies de leurs patients atteints par le COVID-19. Et en Algérie, le gouvernement et le pouvoir gaspillent encore leur temps pour trancher sur des mesures évidents telles que le confinement et se désintéressent totalement des avancées scientifiques dans la lutte contre le COVID-19. Quelle inconscience !


Lire la suite sur Algérie Part.