L’affaire Karim Tabbou

une violation gravissime « des droits humains les plus élémentaires »



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Au moment où le pays fait face à une crise sanitaire jamais connue dans son histoire indépendante, le pouvoir réel actionne la justice pour punir des militants politiques dont le seul tort est d’exprimer une opinion sur l’état du pays et sur les voies de la démocratie et de l’état de droit.

 

RIPOSTE INTERNATIONALE, dénonce la gravissime dérive sans précédent de la justice algérienne, à l’endroit du détenu politique Karim TABOU, qui vient d’être condamné en appel à un an de prison ferme. Un « jugement » expéditif programmé en un temps record sans que ses avocats, ni lui-même n’en soient informés.

Suite au refus du juge quant à sa demande de report du procès en l’absence de ses avocats, K. Tabou succombe en plein audience, à un pic de tension qui, selon des sources d’information crédibles, lui a provoqué une paralysie faciale partielle. Il a été évacué en plein procès à l’infirmerie de la cour.

 

Pour rappel, il y a quelques mois, au moment où le pouvoir parlait de mesures d’apaisement, de dialogue et de concertation, Karim TABOU a été acquitté par un juge le soir et le lendemain matin, suite à son enlèvement, il a été remis en prison.

Ce n’est que le 26 mars que K. TABOU a été prévu, pour un jugement en première instance et qui a eu lieu le 11 mars au tribunal Sidi M’HAMED et en vertu duquel il a été condamné à six mois de prison ferme et six autres mois avec sursis.

 

RIPOSTE INTERNATIONALE tiendra pour responsable le pouvoir de tout développement dramatique de cette situation qui risque d’advenir, sachant que M TEBOUNE et l’état-major de l’armée en seraient comptables devant l’opinion internationale qui est prise à témoin ainsi que des institutions internationales, quant   à ces violations répétées des droits humains les plus élémentaires. D’autant que celles-ci seraient tenues coupables au même titre et motif de non-assistance aux personnes en danger.

 

Les magistrats instructeurs de ces affaires, obéissant Aux ordres de l’exécutif et de la police politique doivent, tôt ou tard, rendre des comptes. Le piétinement de la loi, le non-respect des procédures, à savoir le verdict prononcé qui condamne le détenu, en son absence à un an ferme, est une violation des lois les plus importantes à l’échelle planétaire.

 

RIPOSTE INTERNATIONALE condamne avec fermeté tous ces faits gravissimes, apporte sa solidarité agissante à tous les détenus actuellement encore, en attente de procès et se réserve le droit d’alerter les instances internationales compétentes.

 

RIPOSTE INTERNATIONALE appelle, les acteurs politiques et ceux de la société civile à plus de solidarité et d’actions concertées, afin de mettre fin à cette injustice et d’accompagner activement le peuple algérien en lutte pour sa libération totale. Une revendication légitime et salutaire exprimée merveilleusement et sans relâche depuis le 22 février 2019.

 

 

 

Paris, le 24 mars 2020

Pour le Bureau exécutif

Le président Ali AIT DJOUDI


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