Les hôpitaux algériens n’ont plus le droit de relâcher ou de libérer les cas suspects présentant tous les symptômes du nouveau coronavirus COVID-19. C’est du moins ce que cette nouvelle note du ministère de la Santé ordonne aux établissements de santé public algériens.
Désormais, les cas suspects de coronavirus ne doivent pas quitter les hôpitaux tant que les résultats de leurs tests de dépistage ne leur ont pas été officiellement communiqués. Ainsi, les cas suspects recensés devront rester à l’isolement dans un hôpital pour éviter tout risque de contagion aggravant ainsi la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus sur le territoire national.
Cependant, plusieurs médecins et membres du personnel soignant interrogés par Algérie Part s’interrogent sur l’applicabilité de cette nouvelle mesure au regard des capacités faibles de l’hébergement dans les services de pneumologie, infectiologie ou les urgences des hôpitaux publics algériens. Le personnel soignant ne cesse de réclamer davantage de moyens logistiques pour pouvoir prendre en charge les patients contaminés au coronavirus. Certains médecins algériens ont diffusé des vidéos sur les réseaux sociaux pour clamer leur détresse face aux conditions déplorables dans les quelles is doivent lutter contre le COVID-19.