INTERDICTION DE CIRCULATION DES TRANSPORTS AU COMMUN

Les taxis clandestins imposent leur dictat à Oran



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Depuis l’instauration du confinement à Oran et la décision de l'interdiction de circulation des transports en commun et des taxis, les ‘’taxieurs’’ clandestins ont trouvé l'occasion pour assurer le transport des travailleurs moyennant des sommes exagérées, profitant de la conjoncture, ne réalisant pas l’ampleur des conséquences qui peuvent résulter de la propagation de l’épidémie de coronavirus. En effet, la décision d’interdire la circulation des véhicules de transport en commun urbain et interurbain et des taxieurs est une occasion inespérée saisie par les taxieurs clandestins aux véhicules banalisés. Ainsi, dans certains endroits, à l’image de Ain Turck ,d'Arzew et de Bethioua des files de voitures se constituent chaque jour dont les conducteurs proposent des courses aux citoyens à des tarifs qui donnent le tournis, surtout pour ceux qui sont obligés de faire le déplacement vers d’autres localités. En ville, les citoyens acceptent le fait accompli en mettant la main à la poche. Quant aux taxieurs réglementaires et transporteurs de voyageurs en commun, ces contribuables et assujettis malgré eux, qui ne se conforment pas aux dernières mesures, la mise en fourrière de leurs véhicules est tout indiquée, alors que les passagers seront tout simplement astreints au confinement obligatoire de 14 jours dans l’un des établissements hôteliers publics et privés, dont le complexe touristique des andalouses, qui sont mis à la disposition de la cellule de crise, conformément aux instructions du wali d'Oran Djellaoui Abdelkader Aussi, parmi les instructions mises en application conformément au décret présidentiel 20-69, figure la réorganisation des marchés de fruits et légumes qui se limitent aux seuls marchés couverts réglementaires. Tous les marchés de proximité illégaux, dont les marchands de fruits et légumes exercent illégalement, ont été interdits. Une situation qui a pénalisé le citoyen déjà affecté par l’absence de moyens de transport. C’est ce qui se passe à Oran avec la fermeture du marché de proximité et hebdomadaire. Mais le plus grave, ce sera la pénurie des fruits qui se profile à l’horizon. En effet, selon l’un des ouvriers qui font les livraisons de fruits et légumes à partir des marchés de gros, une pénurie de fruits a été constatée hier au marché de gros d’Oran. “Il faudra s’attendre à une hausse des prix des fruits dans les jours à venir si la situation persiste”, nous fera savoir notre interlocuteur. Aussi, selon certaines informations, des livreurs de gros de fruits et légumes ont dû rebrousser chemin vers leurs points de départ, c’est-à-dire les marchés de gros d’Oran et de Mostaganem, avec leurs marchandises en raison de la fermeture des marchés de proximité. Ce qui posera le problème de la disponibilité des fruits et légumes qui risque de ne pas répondre aux besoins exprimés par la population, donc chambouler toutes les prévisions de la direction du commerce. Autre conséquence du coronavirus, la mise au chômage des marins-pêcheurs a porté un coup dur à leurs familles, ainsi que celles des vendeurs de poisson, eux qui vivent du seul revenu de la commercialisation du poisson.


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