Face à la pandémie du coronavirus

Le football européen dans la tourmente



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Le coronavirus est en train de bousculer sérieusement le football professionnel en Europe. Ce dernier est touché de plein fouet dans tout ce qu’il a de plus cher, l’argent. C’est son oxygène dont le Covid-19 a fermé les vannes.

Depuis le début du mois de mars, le football est à l’arrêt et ses principaux acteurs placés en confinement. Pas de match, pas d’argent = asphyxie. Les plus grands et prestigieux championnats dans le monde se retrouvent, presque tous, à l’article de la mort financièrement. Les pertes enregistrées sont colossales et de nombreux clubs ne sont pas loin de la faillite financière.

L’arrêt ou la suspension, c’est selon, des compétitions a impacté à très grande échelle le quotidien de ses écuries professionnelles que sont les clubs professionnels. Leurs responsables ont perdu le sommeil à causes des conséquences de la pandémie mondiale qui emporte environ trois vies quotidiennement dans le monde.

DES PERTES ESTIMÉES A 65% DU BUDGET

Tous les dirigeants planchent sur les solutions possibles qui éviteraient l’irréparable, c’est-à-dire le dépôt de bilan. Les pertes, en droits TV, Sponsoring, Billeterie, Merchandising sont évaluées à près de 65% des budgets des clubs, selon des indices fournies par le quotidien français l’équipe.

C’est énorme et peu de clubs peuvent faire face à ces pertes colossales. Leurs dirigeants se concertent quotidiennement pour trouver des solutions qui atténueraient un tant soit peu leur malheur. Chacun en fonction de sa réalité tente de trouver une issue à cette situation alors que l’organisation mondiale de la santé (OMS) et la communauté scientifique n’ont, jusqu’à présent, aucune certitude sur l’évolution du coronavirus qui continue d’endeuiller le monde. L’Italie et l’Espagne sont les pays européens où le football professionnel est le plus touché.

«MENACE EXISTENTIELLE»

Les Italiens qualifient le Covid-19 de «menace existentielle». L’équilibre financier des clubs pro est en réel danger. Les responsables de club ont déjà pris une mesure. Ils ont décidé dans une première étape de réduire de 50% les salaires de joueurs et si d’ici avril la situation ne s’améliore pas, les salaires de mai et juin seront suspendus.

Face à cette situation de nombreux responsables «rêvent d’une reprise très rapidement et à huis-clos pour toucher les droits TV, seule solution à même de sauver les clubs».

Les Anglais, pour l’instant, sont un peu mieux lotis avec le confortable matelas constitué par les faramineux droits TV et qui leur permet d’amortir un tant soit peu le choc. Jusqu’à quand ? Personne ne le sait. Une chose est sûre. Si la première Ligue ne reprend pas très rapidement, les conséquences seront très fâcheuses pour les clubs de sa Majesté la Reine.

FRONT COMMUN

La facture (perte) sera de l’ordre de plus d’un milliard d’euros avec en sus des remboursements aux détenteurs des droits TV qui leur ont déjà versé des droits par anticipation. Pour l’instant, les clubs pro, toutes divisions confondues (4), font front commun. Ceux de la première ligue ont décidé de versé 56 millions d’euros aux clubs des trois divisions professionnels en signe de solidarité.

En Allemagne, la situation n’est pas différente des autres pays européens, sauf que les clubs allemands bénéficient d’une gestion bien encadrée, tout autant que le domaine sportif et technique. La preuve, la DFL (Ligue professionnelle) a rappelé à l’ordre les clubs qui ont pris la décision de reprendre les entraînements malgré la menace qui plane sur tous ceux qui se retrouvent en groupe.

Pour contourner l’interdit et ne pas perdre le bénéfice de la préparation de la trêve hivernale, des clubs ont reprogrammé la reprise des entraînements à huis clos.

La ligue a vigoureusement réagi et rappelé les clubs à leurs obligations et responsabilité vis-à-vis de leurs joueurs et de l’intégrité de la compétition, si bien sûr une reprise aura lieu dans les semaines à venir. Interrogé sur les conséquences qui en découleraient de l’éventuelle prolongation de l’arrêt du championnat, un dirigeant de club a qualifié «l’option d’un championnat à blanc à une catastrophe financière».

Le football français vit les mêmes tourments. Les dirigeants se sont tournés vers l’état pour assouplir un peu la situation à travers l’option du chômage partiel.


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