Après un verrouillage de l’information lors de l’apparition des premiers cas dans la wilaya de Jijel, qui n’ont été déclarés qu’au bout de 48 à 72 heures, la situation a changé ces derniers jours puisque le nombre de 11 cas confirmés jusqu’à jeudi dernier correspond parfaitement avec les chiffres relayés par les réseaux sociaux.
Jusqu’à jeudi soir – où un 12e cas non encore confirmé officiellement à Taher –, la situation était de 6 malades à l’hôpital de Taher et 5 dans celui de Jijel. Le premier cas, confirmé le 22 mars, était une personne de Gheriana (Texenna), arrivée de France.
Quelques jours plus tard, le prélèvement post-mortem sur un émigré arrivé de France révèle sa contamination par le Covid-19. Le test de dépistage de sa femme, hospitalisée, sera positif. A la fin du mois de mars, un 4e cas est confirmé à l’hôpital de Jijel et 3 autres apparaissent dans celui de Taher.
Ces derniers comprennent la femme d’un émigré de Chekfa, un autre de la même commune et enfin un troisième émigré de Taher. La liste se prolongera avec un chauffeur de taxi de Beni Hbibi et de sa sœur, d’un troisième émigré de Chekfa et d’une dame d’Oudjana.