L'Aid à Ghardaïa

Une fête gâchée par les coupures d'eau



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De nombreux quartiers à Ghardaïa ne savent plus à quelle porte frapper, ni comment s'en sortir avec les coupures répétées d'eau courante qui s'étalent sur plusieurs jours et n'ont pas épargné la fête de l'Aïd El-Fitre et l'approche des grandes chaleurs.

Exemple de cette triste réalité sont les habitants de la cité Touzouz (El-Menkoubines). Depuis leur installation dans le cadre d'une opération de relogement suite aux inondations de 1991, les quelques 250 familles n'ont jamais vécu une stabilisation régulière en matière de d'alimentation en Eau potable, ni reçu l'eau presque régulièrement tous les deux jours pendant deux à quatre heures environ, de 8 à presque 12 h, avec un débit convenable, tel que programmé par l'Algérienne des Eaux.

Selon le témoignage de plusieurs habitants de cette cité, à une certaine époque il y avait un agent chargé de l'eau potable qui gérait temps bien que mal l'alimentation en eau potable et, même s'il y avait quelques problèmes, les habitants avaient de l'eau presque régulièrement. Puis tout bascula quand, subitement avec ces nombreux changements de mains, cette gestion et, petit à petit, les coupures d'eau commencèrent à empoisonner la vie des citoyens, pas seulement pour la cité Touzouz, mais aussi et surtout pour une autre cité avoisinante, nommée ‘'Baba-Enchacha'', qui avait récemment vécu au début du mois de Ramadhan, le calvaire de cinq jours sans Eau.

Depuis plusieurs mois, l'alimentation de certaines cités en eau potable est faite de manière plutôt aléatoire et problématique au su et au vu des responsables de l'Algérienne des Eaux qui ne se déménagent pas pour mettre fin à cette anarchie à ciel ouvert.

Agacé par cette situation, Si Salah, retraité habitant le quartier de Touzouz a déclaré au Jeune Indépendant que « pour s'approvisionner en ces moments de fête de l'Aïd, certains habitants ne possédant pas de Bâche d'eau ou de puits dans leur maison se contentent d'acheter à regrets, l'eau par citernes »

Cependant, à chaque remplacement de l'agent qui s'occupe du vannage, les pauvres habitants croyaient leur calvaire terminé après qu'ils aient été obligés de s'approvisionner auprès de propriétaires de camions-citernes qui leur vendaient les 600 ou 800 litres d'eau entre 400 et 500 DA, et cela tous les trois jours, malheureusement, c'est le même scénario qui se répète sans qu'il y ait d'explications fournies.

« Mais, il n'y a pas eu et il n'y aura jamais d'explications », répliqua, Si Hammou, président d'association de ce quartier ‘'Touzouz ‘'. En dépit de nos maintes réclamations auprès de la direction concernée et des autorités locales, personne ne pouvant dire pourquoi l'eau ne coulait pas uniquement pour la cité : Touzouz, alors qu'autres quartiers privilégiés de la commune de Ghardaïa sont alimentés de manière régulière, recevant, pour la plupart, l'eau tous les jours et sans interruption ? »

A maintes reprises, des habitants se sont rendus auprès des services concernés pour réclamer, parfois bruyamment, de l'eau dans leurs robinets mais ils n'avaient généralement aucune réponse plausible ni crédible. Ainsi, plusieurs, parmi les habitants de la cité Touzouz nous ont affirmés qu'un agent leur avait annoncé que : pour des raisons énigmatiques, c'est le préposé à l'ouverture des vannes qui n'ouvrait pas régulièrement

celle qui alimentait leur cité. Il est l'auteur incontestable des troubles endurantes en matière d'alimentation en eau dans leur quartier.

Pendant ce temps, au grand dam des habitants de ce pauvre quartier Touzouz dite ‘'El-Menkoubines'', souvent oublié des autorités locales, depuis plusieurs mois déjà et dans les jours à venir, il n'y aura toujours pas d'eau régulièrement, ni d'explications à fournir, tant que les autorités locales ne ménagera aucun effort pour enfin trouver une solution évidente à ce quartier en matière de la gestion de l'Eau et mettre fin aux souffrances de ses occupants.

D'ailleurs, les habitants de Touzouz indignés par cette drôle de situation ne savent plus où se diriger et se demandent s'ils font toujours partie de la population de ce pays appelé ''Algérie''. « Ce sont surtout les agents et les responsables de cette dite ADE/Ghardaïa, au niveau de l'unité Ain-le-beau, qui font intentionnellement la pluie et le beau temps dans la gestion de l'Eau dans notre quartier », a indiqué, Ammi Youcef, l'un des premiers habitants de cette cité qui voit son petit jardin dépérir à vue d'œil.


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