Polémique autour de l'examen du BEM

Le sénat interpelle Djerad



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La question de l'examen du BEM revient encore une fois sur le devant de la scène. Cette fois, c'est le Conseil de la nation qui a réagi, en interpellant directement le gouvernement.

La commission de l'éducation, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des affaires religieuses au Sénat s'est adressée au Premier ministre à propos de cet examen. La commission propose l'annulation de l'examen pour les scolarisés et son maintien pour les candidats libres pour la session 2020.

Présidée par M. Jardali Mustapha, la Commission en question a envoyé une correspondance au Premier ministre Abdelaziz Djerad, lui demandant d'informer le président Abdelmadjid Tebboune de sa proposition concernant la suppression de l'examen du BEM aux 600 000 candidats scolarisés au niveau national. Elle réclame également d'étendre l'application des mêmes procédures liées au passage au niveau supérieur, prises lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, en calculant les résultats des premier et deuxième semestres, avec une moyenne de 9 sur 20. Cependant, l'examen prévu pour la deuxième semaine de septembre prochain, concernera seulement les candidats libres, qui sont au nombre de 23 000.

Dans sa correspondance, la Commission a salué les décisions prises par le Conseil des ministres lors de sa dernière réunion du 10 mai sous la présidence du président de la République, notamment celles relatives aux secteurs de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour la Commission, ces décisions ont été un réconfort à la famille éducative, notamment, en cette crise sanitaire, que traverse le pays à cause de la propagation du nouveau Coronavirus, la fermeture des établissements scolaires et la suspension des études depuis le 12 mars dernier. Il fait rappeler, que la Commission d'éducation avait soumis un certain nombre de suggestions au ministre de l'Éducation nationale, Mohamed Oudjaout , afin de sauver la saison académique en cours.

En effet, parmi les trois propositions, la suggestion la plus importante était d'annuler les matières non essentielles de l'examen du baccalauréat pour tous, à condition que l'examen ait lieu en septembre. Les propositions prévoyaient également de s'appuyer sur une moyenne de « sauvetage » de 4,5 sur 10 pour le primaire et de 9 sur 10 pour l'enseignement moyen, ainsi que pour les première et deuxième années du secondaire. Les propositions comprenaient également l'annulation de l'examen d'enseignement primaire « Cinquième » et opter pour un passage avec une moyenne de 4,5 sur 10, en s'appuyant sur les notes du premier et du deuxième trimestre, en plus d'annuler l'examen du BEM et de s'appuyer sur les notes du premier et du deuxième trimestre pour le passage à l'enseignement secondaire.

En ce qui concerne le palier secondaire, la commission a suggéré que les moyennes du premier et du deuxième trimestre soient prises en considération avec l'approbation d'une moyenne de 9 sur 20 avec l'examen du baccalauréat, proposé en septembre, en se basant dans les sujets sur les cours et leçons du premier et deuxième trimestre.


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